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Willow Shields dans Hunger Games: grand rôle de petite sœur

Photo: The Associated Press

Willow Shields avait 10 ans – et les mots Hunger Games estampés sur son cœur – quand on lui a offert le rôle de Prim, la sœur de Katniss-incarnée-à-l’écran-par-Jennifer-Lawrence, dans l’adaptation cinématographique de la série de livres à succès. De passage à Montréal, l’actrice américaine nous a parlé de sa découverte du dernier Iñárritu, de son incapacité à trouver quelqu’un qui n’est pas un inconditionnel fini des Hunger Games (on n’a pas osé lever la main) et du fait que si les fans pleurent pendant le nouveau volet de la franchise, Mockingjay – Part 1, au final, ce n’est pas si mal.

Est-ce que les fidèles que vous rencontrez à Montréal ont une vision spécifique de la série, ou si un fan des Hunger Games, c’est un fan des Hunger Games, peu importe l’endroit où on se trouve sur la planète?
Je suis SÛRE que [les Montréalais] ont une vision particulière de la série! Je veux dire, je ne sais pas exactement comment ils perçoivent le film, mais chaque endroit où on va est différent, et la culture est différente, alors je crois que tout le monde voit le film différemment.

Une phrase-clé dans ce film dit que la peur est la chose la plus difficile à surmonter. Le croyez-vous?
J’ai réalisé il n’y a pas longtemps que lorsqu’on est acteur, on ne peut avoir peur de rien. Comme j’étais si jeune [lorsqu’on a tourné le premier film], j’avais un peu peur, mais plus maintenant. Je crois que c’est quelque chose que j’ai appris de Jen. Elle est sans peur, quand elle joue et dans la vie.

Quel est pour vous le plus grand compliment: que quelqu’un qui n’est pas un inconditionnel des livres ait aimé les films ou, à l’inverse, qu’un inconditionnel des livres ait aimé les films?
Oh, le meilleur compliment que je peux recevoir, c’est d’apprendre qu’une personne qui n’a PAS lu les livres a adoré les films. Parce qu’ils s’en inspirent tellement! Alors entendre quelqu’un me dire «Eh bien, je n’ai pas lu les livres, mais j’ai ADORÉ le film», c’est excitant.

Avez-vous déjà rencontré quelqu’un qui n’aime pas les Hunger Games?
Non! Personne ne m’a jamais ouvertement dit: «Je n’aime pas la série»! Non! C’est génial, ça n’arrive jamais! On a un énorme bassin de fans, et les livres sont incroyables, et c’est génial que les fans aiment autant les livres!

On sait que vous aimez beaucoup [la chanteuse néo-zélandaise] Lorde, qui, en plus d’avoir composé une chanson, a supervisé la bande sonore de ce volet.
Je SUIS une fan de Lorde!! Je crois que tout le monde est fan de Lorde! Elle ne peut rien rater, jamais! Et de penser qu’elle a seulement 18 ans, c’est incroyable. Elle est tellement célèbre, talentueuse et intelligente! Selon moi, elle ne se serait jamais rendue aussi loin si elle n’était pas intelligente, et je pense que c’est une chose importante à retenir.

Est-ce que vous avez longtemps eu la chanson thème du film, The Yellow Flicker Beat, dans la tête?
J’ai écrit sur Twitter que je l’avais entendue à la radio quelques fois, et Lorde m’a répondu avec un emoticon de bouche en cœur! Je me suis dit oh my gosh, merci! Et au gym où je vais, ils jouent la chanson chaque fois que je suis là. Je me demande alors mmm, est-ce que vous jouez ça pour une raison précise? Savez-vous que j’adore Lorde? Et que je joue dans les Hunger Games?!

Vous avez souvent dit adorer [l’auteur américain] John Green. Qu’avez-vous pensé de l’adaptation cinématographique de son The Fault in Our Stars?
J’adore John Green, oui, oh my gosh! J’ai lu tous ses livres, le film était si merveilleux! J’étais au cinéma le jour où il est sorti. Je l’ai regardé et j’ai pleuré avec tout le monde.

«Pour moi, la mode, c’est une façon de s’exprimer sans être obligé d’ouvrir la bouche. Ça permet d’être qui on est et de se ficher de ce que les autres pensent.» -Willow Shields, au sujet d’un des aspects de la célébrité qu’elle préfère: être habillée par des créateurs renommés

 

Vous pleurez facilement au cinéma?
Honnêtement, non, mais ce film était vraiment, vraiment déchirant! Récemment, c’est drôle, j’ai vu Birdman [d’Alejandro González Iñárritu] et… il n’y a rien de triste là-dedans, mais j’étais tellement en amour avec le film que je voulais pleurer tellement c’était incroyable!

Est-ce aussi ce que vous souhaitez aux spectateurs de Mockingjay? Qu’ils aient envie de pleurer tellement ils trouveront ça incroyable?
Je l’espère! Beaucoup de fans ont dit : «Je ne crois pas que je serai capable de supporter Mockingjay, ça va me faire pleurer!» Je crois que le film va affecter les passionnés, parce qu’ils vont voir le livre qu’ils adorent prendre vie. Pour eux, ça sera émouvant!

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