Soutenez

30 vies aux Emmy: une vitrine sur le monde

Photo: Peter Morneau/collaboration spéciale

Lundi soir, le Québec sera extrêmement bien représenté au gala des International Emmy Awards. Alors que Claude Legault concourt pour le titre de Meilleur acteur dans 19-2, 30 vies est de retour pour une seconde année consécutive dans la catégorie Telenovela. Cette fois sera-t-elle la bonne? Avec sa spontanéité signature, Fabienne Larouche évalue la situation.

L’an dernier au gala, vous nous aviez dit: «Ce n’est pas la dernière fois qu’on sera ici!» Et vous voilà de retour en nomination aux International Emmy Awards. Quel sentiment ça vous fait d’avoir prédit l’avenir?
J’ai dit ça l’année passée?! Des fois, je dis des affaires, et ensuite je fais: «Oh my god! Ferme ta g**!» (Rires) «Ce n’est pas la dernière fois!» Ben regarde, tant mieux! Là, on y va avec Karine [Vanasse]! Le fait est qu’à chaque nouvel opus de 30 vies, on améliore quelque chose. On a parti ça sur les chapeaux de roues avec Marina, et ç’a été formidable. Après, on a eu Guillaume, Élise, Mariloup, Benoit Brière. Là on a Mélissa – écoute c’est formidable –, ensuite on aura Émile Proulx-Cloutier… J’ai un parti pris: j’aime mon show; je les trouve tellement bons! Et effectivement, on est là, dans les quatre nommés. C’est une vitrine formidable pour la télévision québécoise! Parce que tous réseaux et tous producteurs confondus au Québec, je pense qu’on fait de la super bonne télé, et qu’il faut être capables de l’exporter. Parce qu’elle en vaut la peine.

Dans les extraits de 30 vies qui ont été projetés pendant le gala de 2013, on voyait une scène de confrontation entre Kevin (incarné par Alexandre Vallerand) et le professeur joué par Guillaume Lemay-Thivierge. Cette année, quel épisode avez-vous soumis?
En fait, je soumets toujours les quatre premiers. On est dans une catégorie où on en fait beaucoup! On en envoie quatre, et c’est pas mal toujours la première semaine [de la saison], parce que c’est là où je présente le personnage. Et là c’est avec Karine! Qui n’est pas inconnue à New York, parce qu’elle a fait Pan Am et Revenge! En plus, c’est sa fête lundi! Le soir du gala! Alors anyway, on s’en va fêter, quoiqu’il arrive!

Donc vous prévoyez faire la fête après. Et avant?
Ben avant, c’est le red carpet, où ils crient: «Faïbièènne! Faïbièènne!» et «Karen! Karen!» et c’est formidable. Dans l’après-midi, je me fais faire les cheveux et le maquillage avec le même styliste et makeup artist que Karine, alors peut-être vous ne me reconnaîtrez pas! (Rires) Après, c’est le tapis, le cocktail et le gala. Ensuite, on va fêter jusqu’à 4h du matin; à 4h du matin, on va se coucher; et on revient le lendemain à Montréal.

Avec une statuette?
Oh, écoute! Il ne faut pas me dire ça! Comme je te dis: la statuette, c’est le fun, mais ce qui est d’abord intéressant pour le Québec, c’est la vitrine. Et, cette année, on va encore faire d’autres rencontres!

Parlant de rencontres, l’an dernier, le Emmy hommage avait été remis à J.J. Abrams, que vous aimez beaucoup, si on ne s’abuse. Cette fois, c’est le créateur de Mad Men, Matthew Weiner, qui sera honoré. Avez-vous suivi sa série?
J.J. Abrams, c’est vraiment mon héros! J’étais une maniaque de Lost! Présentement, il est à Londres en train de finir de tourner Star Wars, le prochain opus. L’année passée, on s’est entretenus en français; il parle un français de haut niveau. J’ai moins embarqué dans Mad Men. Moi, qui suis née à la fin des années 1950, au début des années 1960, je revoyais un peu ma vie d’enfant, quand mes parents faisaient des partys! (Rires) Si tu me demandes ce que j’écoute présentement – pour les émissions américaines – tous les dimanches soirs, je suis devant ma télé pour Homeland. Je suis une maniaque aussi de House of Cards et de Game of Thrones! Mais je vais rencontrer [Matthew Weiner] avec grand plaisir! Je vais lui dire qu’au Québec, on adore Mad Men! Et peut-être, je ne lui dirai pas que je ne l’écoute pas, moi! (Rires)

«Oui, moi j’écris, mais cette nomination appartient aux acteurs, aux actrices, aux réalisateurs, à tout ce qui est création, et à tous les techniciens, les directeurs photo… C’est une équipe rodée. Dédiée. Qui ne compte pas ses heures, qui est là, et qui veut le mieux pour cette série. Et ça, c’est formidable.» – Fabienne Larouche, scénariste et productrice

Mi-octobre, vous avez laissé entendre que, peut-être, 30 vies, ça «achevait» bientôt. Est-ce que c’est toujours dans les plans?
Le fait est que j’ai un contrat pour l’année prochaine. Fais le calcul: ça fait 19 ans cette année que matante est prime time du lundi au jeudi de 19h à 19h30. Et l’année prochaine, ça va faire 20 ans. Donc, on va les prendre une à la fois!

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.