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Une visite chez les Soeurs de la Providence

Danièle L. Gauthier - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Après nous avoir donné «Grande Fille», un documentaire sur le phénomène de la puberté plus précoce qu’il y a quelques décennies, Hélène Choquette propose cette fois une visite chez les Soeurs de la Providence qui, à Montréal, ne sont plus très nombreuses.

Qui sont donc ces femmes qui ont consacré leur vie à soulager les plus démunis? Qu’est-ce qui a motivé des jeunes femmes à s’engager dans la voie de la générosité à plein temps, dans cet inépuisable don de soi qui ne connaît pas la retraite? Parce que lorsque les soeurs deviennent trop âgées pour «travailler sur le terrain», il leur reste la prière… même alitées, elles prient pour l’humanité. Bien qu’on puisse croire qu’elles ont le paradis assuré à la fin de leurs jours, l’une d’elles, une centenaire, avouait qu’elle aimerait bien aller voir ce qui se passe au purgatoire.

Bonnes, généreuses, dévouées, aimantes, «Les Discrètes» sont aussi présentes auprès des pensionnaires de la prison Tanguay et quelques-unes d’entre elles ont tenu à les remercier pour l’espoir que ces filles de la communauté fondée par Émilie Gamelin, il y a plus de 150 ans, sont parvenues à leur insuffler. À «Zone Doc» de Radio-Canada, le vendredi 5 décembre, 21h.

Le rythme de la vie moderne tue-t-il l’amour?

Au Japon, on raconte que le tiers du pays s’adonnerait à l’abstinence. D’ailleurs, le pays se classe dernier au chapitre de la natalité mondiale, ce que nous apprend «L’empire des sans», à TV5, le mardi 2 décembre, 20h, et beaucoup d’autres choses.

Ce n’est pas qu’on renonce tout à fait au sexe mais les besoins et les pratiques se gèrent différemment. Par lassitude, à cause de la vie trépidante ou parce que l’amour s’amenuise avec le temps, bien des couples vivent comme frère et soeur. Par contre, pour satisfaire des besoins pressants ou pour la simple détente, un impressionnant marché s’offre aux consommateurs «sexless». Il existe une multitude de salons spécialisés offrant le «videobox», une cabine où on peut assouvir les fantasmes qu’on n’oserait avouer à une conjointe, par exemple. Au «métro-boulot» s’ajoute la porno avant le dodo.

On a créé les «Love Doll», ces superbes poupées grandeur nature, aux mensurations rêvées, disponibles en tout temps. On découvre les «herbivores», très préoccupés par leur seule personne et pour qui la petite amie est une perte de temps, d’énergie et d’argent et pour qui se préoccuper du plaisir sexuel de l’autre est trop contraignant. On visite une maison de chats où, moyennant un léger montant, on peut profiter de la présence des félins, histoire de mettre un peu de douceur dans sa vie à défaut d’amour.

La vie des autres

À tour de rôle, une cinquantaine de personnes livrent à la caméra des faits marquants de leur vie, une idée de Danic Champoux de l’Office national du film. Pendant plus d’une heure trente, la succession des révélations qu’on y entend nous laisse entrevoir combien une majorité de personnes vivent ou ont vécu parfois des moments de bonheur mais davantage de difficultés. Ça va du conjoint abuseur aux tatouages, du père qui change de genre à l’intimidation, de la maladie au rejet d’une fille par son père, des mutilations à la demande en mariage. Sidérant! À UNIS, «Autoportrait sans moi», ce dimanche, 22h.

En France, on ne manque jamais de recréer chaque année, depuis 11 ans, «La fête de la chanson française», une occasion d’entendre des chansons d’hier et de demain, entrecoupées d’images d’archives dont certaines sont centenaires. Ce samedi, 20h, à TV5, chanteront pour notre plaisir: Johnny Hallyday, Carla Bruni, Patrick Bruel, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Isabelle Boulay, Julien Clerc, Salvatore Adamo, Véronique Sanson, Zaz, Michel Delpech, Garou, pour ne nommer que ceux-là.

À «Body Language», le vendredi 5 décembre, 21h, au Canal D, on assiste à la rencontre entre un père coupable d’avoir tué son bébé de quatre mois et Michel Pilon, policier de Montréal. Grâce à l’empathie et à la neutralité de l’enquêteur, le détenu qui purgeait sa peine de prison depuis trois ans au moment de l’interrogatoire, avouera bien après que son corps, lui, aura livré toutes les vérités, les détails du drame.

À RADIO-CANADA: chanteuse country, Renée Martel écoute-t-elle d’autres genres de musique? À découvrir à «En direct de l’univers», ce samedi, 19h. Comment se déroulera le mariage de Marie (Guylaine Tremblay) à «Unité 9»? L’événement se passera-t-il sans histoire, le mardi 2 décembre, 20h, dernier épisode de l’automne. «Les Pêcheurs», Claude Meunier, Kim Lizotte, Dominic Paquet, Jean-Thomas Jobin et Martin Petit s’unissent dans un spectacle de Noël destiné aux enfants défavorisés du village, le mercredi 3 décembre, 21h.

À TVA: «L’événement JMP» de ce dimanche, 19h, en sera un aux couleurs de Jean-Marc Parent, tout en techno et ambiance sonore pour accueillir des invités variés tels que DJ Abeille Gélinas, Ben et Jarrod, François Massicotte et Nadja, entre autres. À l’occasion d’un retour dans son pays natal, Haïti, «Évidemment… Mélissa Bédard» en profite pour offrir quelques chansons de son nouvel album «S’aimer», le mardi 2 décembre, 20h. Au tour de «Philippe Laprise – Je peux maintenant mourir» de nous raconter, à sa manière déconcertante, les faits et méfaits de son quotidien comme ce qui concerne sa maison, son mariage, ses enfants, son travail et autres petits détails tels que la mort et la vie, le jeudi 4 décembre, 20h.

À TÉLÉ-QUÉBEC: il faut une bonne dose de passion et de courage pour devenir chef alors que la compétition ne connaît pas de trêve, que la clientèle est exigeante et les horaires de travail intenables. Le documentaire «Sous pression» passe en cuisine où se tient une course à l’excellence entre un chef et sa brigade pour leur clientèle. Le lundi 1er décembre, 21h.

À TV5: naître sans sexe défini risque d’empoisonner l’existence de la personne tout au long de sa vie, selon le témoignage d’intersexués dans «Herma, l’intersexuation». Sunny, d’abord considéré comme une femme avant de s’établir dans son identité d’homme, en a assez de passer pour une attraction de cirque, Kathy, maintenant femme, raconte qu’à 11 ans déjà, elle avait bricolé un système de corde suspendue à des crochets et reliée à son pénis dans le but de l’arracher. En Allemagne, en Afrique ou à Taïwan, le malheur des intersexués est le même: montrés du doigt, ils sont victimes de moqueries et de commentaires désobligeants, le mardi 2 décembre, 21h.

À ARTV: «Good Evening New York City» est une invitation de Paul McCartney inaugurant le nouveau stade Citi Field, en 2009. Pour l’occasion, il pige dans le répertoire des Beatles et chante de ses chansons, le lundi 1er décembre, 20h.

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