Critiques CD: David Guetta, Barcella, Le Hot Club de ma Rue…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Le Hot Club de ma Rue, Deux pouilles en cavale,  Barcella et David Guetta.

Rétro-festif Le Hot Club de ma Rue Le Hot Club de ma Rue Note:

Le Hot Club du titre fait référence au quintette de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, et de fait, les influences de Django se font sentir tout au long des six pièces de ce troisième disque de la formation – sans que ce soit trop appuyé. En français comme en anglais, la belle voix traînante de la nouvelle chanteuse Felicity Hamer se marie à merveille à l’entraînant jazz manouche et aux rythmes rétros parfois mélancoliques que les musiciens mêlent avec une joyeuse aisance.
– Jessica Émond-Ferrat

Balade endiablée Deux pouilles en cavale Tambour et temps morts Note:

Écouter Tambour et temps mort, de Deux pouilles en cavale, est un peu comme se faire donner un lift par un fou du volant. Virage serré par-ci, coup de «break à bras» par là. Ça brasse. Mais aussi périlleux que ça ait été, t’as le goût de recommencer après. Avec son deuxième album, le groupe, finaliste aux dernières Francouvertes, nous transporte dans un sprint de 17 pièces en à peine une demi-heure. L’ensemble est plus que satisfaisant, même si parfois, on aimerait entendre leurs riffs accrocheurs plus longtemps.
– Mathieu Horth Gagné

Belles pièces Barcella Puzzle Note:

Barcella, Mathieu de son prénom, présente ce puzzle bariolé, composé de pièces qui tantôt donnent le sourire et l’envie de danser (la sifflotante Sur la route), tantôt font monter les larmes aux yeux et donnent le goût de se poser (L’épouvantail). Sur ce troisième album, l’auteur-compositeur-interprète originaire de Reims chante en compagnie d’un chœur d’enfants (un indémodable classique), fait résonner sa Poésie des roses en duo avec Emily Loizeau et clame: «C’est mon anniversaire, je fais ce que je veux!» Ça lui réussit bien.
– Natalia Wysocka

Expérimenté David Guetta Listen Note:

Sa tignasse de fauve a pris du volume, mais sa formule EDM commerciale, elle, reste essentiellement la même. Sur Listen, on reconnaîtra – méfiez-vous des imitations! – le David Guetta qui cartonne depuis quelques années déjà dans les clubs, les systèmes de son de grosses bagnoles et sur les radios populaires. Si l’album recèle assez peu de surprises, on ne s’ennuie pas non plus en l’écoutant. Il y a bien quelques passages à vide, mais force est d’admettre que le vieux routard du dance sait enfiler les hits.
– Maxime Huard