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Stéphane Rousseau: mélange royal

Photo: Yves Provencher/Métro

Stéphane Rousseau retrouve la scène montréalaise, où il présentera son nouveau spectacle Un peu princesse.

Il ne faut pourtant pas s’attendre à une prestation comme les autres, ponctuée de tableaux, de sketches et de blagues entre les numéros. «J’avais envie d’un spectacle en continu, révèle l’humoriste en entrevue. On commence un show de stand-up et, tranquillement, ça se transforme en concert.»

Il y aura donc de la musique, des chansons originales et, qui sait, un album qui va peut-être voir le jour.

D’ici là, le père de Mme Jigger a pu roder ses prestations en France pendant un long moment, où il a vécu sa pire expérience en carrière lors de la première médiatique à Paris. Un mélange de nervosité, de Red Bull et de scotch qui a mal tourné.

«Je suis entré sur scène et je me suis mis vraiment à être mal, se rappelle celui qu’on a vu au cinéma l’été dernier dans Le vrai du faux. Je jouais mon texte, mais je me regardais jouer. J’avais la bouche sèche. Je ne comprenais pas ce qui se passait.»

Un épisode dont il vaut mieux rire que pleurer et qui cadre avec le thème de ce nouveau spectacle. Stéphane Rousseau ne cherche plus à séduire comme par le passé, mais il joue maintenant sur ses défauts. Avec ce ton unique qui a fait son charme. Pas question pourtant d’aller trop loin.

«On ne peut pas rire de tout avec n’importe qui, regrette le principal intéressé. Aujourd’hui, tu peux le payer de ta vie. Je n’ai pas les couilles des gars de Charlie Hebdo et je ne mettrais pas ma famille en danger pour me faire rire ou pour faire évoluer la société. Je pense que la société est bien dans marde et ce n’est pas moi qui vais la faire changer.»

Un peu princesse
Théâtre St-Denis
Dès demain et jusqu’à samedi

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