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Critiques CD: Suuns and Jerusalem In My Heart, Orkestar Kriminal, Angélique Kidjo…

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Suuns and Jerusalem In My Heart, Orkestar Kriminal et Angélique Kidjo avec l’Orchestre philharmonique du Luxembourg…

Rock fusion
Suuns and Jerusalem In My Heart
Suuns and Jerusalem In My Heart
Note: note critiques cd 4sur5

Les quatre gars de Suuns se sont alliés avec le compositeur Radwan Ghazi Moumneh, de Jerusalem In My Heart, afin de concocter 7 pièces qui constituent un voyage sensoriel de 37 minutes. Dur de croire qu’un album aussi complexe a été composé en sept jours (étalés sur trois ans)! Difficile d’approche, l’album mérite qu’on s’installe avec ses meilleurs écouteurs et un bon ampli pour se laisser emporter par cette musique riche de guitares rock et punk, d’électro sombre et d’influences arabes enivrantes.
– Josie Desmarais

 

Criminels tsiganes
Orkestar Kriminal
Tummel
Note: Note critiques CD 3.5sur5

La formation montréalaise Orkestar Kriminal interprète des chansons du monde interlope est-européen de l’entre-deux-guerres. Si on ne saisit pas les paroles en yiddish, en grec ou en espagnol de cette bande de 10 musiciens, on peut s’imaginer qu’on n’y parle que de fête et de bonheur. Pourtant, cette musique tsigane accompagne des textes souvent tristes et lourds qui abordent la vie des plus pauvres de l’Europe dans les années 1920 et 1930. Ce premier album d’Orkestar Kriminal offre une musique simple, mais vraie.
– Dominique Cambron-Goulet

 

Discrétion symphonique
Angélique Kidjo avec l’Orchestre philharmonique du Luxembourg
Sings
Note: note critiques CD 3sur5

La chanteuse béninoise Angélique Kidjo conjugue les musiques africaines et le jazz depuis le début de sa carrière. Il n’est donc pas étonnant de la voir lancer un album symphonique. La combinaison de chansons d’inspiration africaine de son mari, et compositeur, Jean Hebrail réussit à séduire, car l’orchestre reste assez discret sur la majorité des pièces. Mais les albums symphoniques ont toujours un petit côté kitsch, et la chanteuse ne peut pas échapper au son mélo des cordes pop.
– Dominique Cambron-Goulet

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