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C2MTL: les combats de Chelsea Clinton

Clinton Foundation Vice Chair Chelsea Clinton stands on stage for the official release of the No Ceilings Full Participation Report which coincides with the start of the 59th session of the United Nations' Commission on the Status of Women on March 9, 2015 in New York City. Global and community leaders participated in the program which looked to highlight the findings showing 20 years of global data compiled by No Ceilings reveals that there is more to done to achieve Ôfull and equal participationÕ of women and girls worldwide. (Photo by Spencer Platt/Getty Images) Photo: Getty

Jeudi à C2MTL, Chelsea Clinton, fille de Hillary et de Bill, a rappelé la phrase marquante prononcée en 1995 par sa mère, à savoir que «les droits des femmes sont des droits de la personne». Puis, elle a souligné que, 20 ans plus tard, il ne fallait pas, en la matière, confondre «progrès et succès».

Il reste encore du travail à faire. Beaucoup. C’est ce qui ressort de la discussion qui s’est tenue jeudi, en fin de journée, entre la conférencière Chelsea Clinton et Nadia Lakhdari, vice-présidente exécutive à la création et au contenu de C2MTL, événement dans le cadre duquel ladite discussion a eu lieu.

Durant cette causerie de près d’une heure, il a beaucoup été question de l’écart et des inégalités entre les hommes et les femmes. Une problématique que l’invitée américaine a à cœur et qui la bouleverse.

S’étant décrite comme une «geek de données», Chelsea Clinton a cité moult études, disant par exemple que «80% des experts qui commentent dans les médias» sur de multiples sujets, dont la politique, «sont des hommes».

Vice-présidente de la Fondation Clinton, une ONG qui s’implique dans les domaines de l’éducation et de la santé, et qui souhaite «ouvrir les possibilités pour les femmes et les jeunes filles», la trentenaire a avancé que «des barrières terrifiantes demeurent» entre les sexes. Selon elle, les garçons sont davantage stimulés et encouragés à l’école à poursuivre les carrières de leur choix, à voir grand, tandis que les petites filles sont conditionnées à avoir des ambitions plus limitées. Pour cet état de fait, elle blâme également «les superproductions, les blockbusters, dans lesquels les personnages féminins sont souvent définis par leurs relations avec des hommes».

«J’ai consacré ma vingtaine à travailler dans le domaine privé pour finalement réaliser, presque contre mon gré, que les questions qui me tiennent à cœur sont aussi celles que défendent mes parents.» – Chelsea Clinton, revenant sur son parcours

Devenue récemment maman d’une petite Charlotte, la philanthrope a dit que la naissance de sa fille lui faisait d’autant plus sentir la nécessité de se battre contre les inégalités. Au passage, elle a décrié les congés de maternité anémiques qui ont cours dans son pays.

Interrogée par Nadia Lakhdari à savoir qui elle rêverait de voir au programme de C2MTL en 2016, Chelsea Clinton a milité pour la venue de Wanjira Maathai, fille de la regrettée prix Nobel de la paix Wangari Maathai. Une Kényane ayant fondé le Green Belt Movement, qui lutte contre la déforestation dans son pays.

Si son désir se concrétise, Wanjira viendra se joindre aux rangs des grands noms déjà annoncés pour la cinquième édition de l’événement montréalais célébrant la créativité et le commerce, dont David Suzuki et Martha Stewart.

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