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Cette semaine, on craque pour: La famille Chedid, Heaven Knows What, Sense8, Doug Stanhope…

Cette semaine, on craque pour… La famille Chedid, Jurassic World, la diversité dans Sense8, la saison 2 de Broadchurch, Doug Stanhope, Heaven Knows What au Centre phi et When Marnie Was Here.

1. La famille Chedid
Une scène, quatre Chedid : qui dit mieux? On ne présente plus Matthieu – célébrissime M –, devenu pour notre grand bonheur un habitué des FrancoFolies. Il a amené avec lui, cette fois-ci, trois autres Chedid chantants : sa sœur Anna – dont ce journal a beaucoup aimé le premier album –, son frère Joseph et son papa, le grand Louis. Connaissant la générosité d’artiste et de cœur qui fait honneur à la famille, il est sûr que la salle Wilfrid-Pelletier au grand complet se sentira, l’instant d’un soir, membre du clan Chedid. L’ensemble s’annonce lumineux, intime et fraternel. En bref : un concert qui réunit l’essentiel. (Sébastien Tanguay)

2. Jurassic World
On le sait d’emblée, ça ne pourra jamais surpasser LE Jurassic Park original. Mais pour les fans de celui-ci, Jurassic World, en salle dès aujourd’hui, sera un bon divertissement d’été très efficace. La musique épique (que vous aurez dans la tête pendant une semaine) est là, les Velociraptors aussi – en plus de nouveaux hybrides –, les traits d’humour et les clins d’œil sont nombreux, et Chris Pratt compose un héros très satisfaisant. Alors, on ne boude pas notre plaisir! (Jessica Émond-Ferrat)

3. La diversité dans Sense8
Après avoir regardé 4 épisodes sur 12 de la nouvelle série de science-fiction Sense8 diffusée sur Netflix, notre curiosité a vraiment été piquée! Créée par Lana et Andy Wachowski (The Matrix), la série frappe fort par la diversité de son contenu. D’abord, la diversité culturelle, car l’action se passe aux quatre coins du monde, puis la diversité sexuelle : un des personnages principaux, Nomi Marks, est une femme trans lesbienne qui a du caractère. Un beau personnage! (Rachelle Mc Duff)

4. La saison 2 de Broadchurch
La première saison de cette série policière britannique était tellement bien ficelée qu’on se demandait comment il serait possible d’en faire une deuxième à la hauteur. Et pourtant, c’est mission accomplie : non seulement une nouvelle histoire de meurtre non résolu vient étoffer l’intrigue, mais de nouveaux développements s’ajoutent à l’histoire du premier volet, qu’on croyait pourtant bouclée. Et c’est tout aussi captivant et réussi. (Jessica Émond-Ferrat)

5. Doug Stanhope
Virtuose du gag morbide, du cynisme intelligent et des diatribes explosives, l’humoriste américain Doug Stanhope était de passage au Club Soda mercredi avec du nouveau matériel. Revisitant ses thèmes de prédilection (l’hypocrisie, la connerie, les gens qui paradent leurs souffrances), l’homme aux complets choisis avec soin dans les friperies a dressé la liste de ses fausses afflictions, créant un malaise constant: la crise de cœur qu’il (n’)a (pas) eue, l’accident dans lequel il (n’)a (pas) failli laisser sa peau. Tout en recommandant – oui c’est ça – de ne pas trop analyser ses jokes, Doug S. a décortiqué notre rapport à la maladie, nous faisant réfléchir sur la façon dont nous traitons autrui, la vanité de nos supposées bonnes actions, la futilité de certains combats. Si vous avez manqué cette détonation de brillance comique, vous pouvez toujours vous replonger dans son plus vieux stock de stand-up, dispo sur Netlix. (Natalia Wysocka)

6. Heaven Knows What au Centre Phi
Chicanes récurrentes, course constante, émotions exacerbées. Mais aussi fraternité, sensibilité et sentiment d’appartenance dans la marginalité. Avec Heaven Knows What, les frères Ben et Joshua Safdie racontent le quotidien de personnes toxicomanes vivant dans les rues de New York. Au cœur de ce récit aux couleurs délavées, fait d’impasses et d’éternels recommencements, on retrouve Arielle Holmes. Une jeune femme dont les écrits ont inspiré cette fiction cinématographique aux accents de vérité, qui se bat pour vaincre ses dépendances, parmi lesquelles la plus forte semble être celle à cet homme qu’elle aime, et qui le lui rend si mal. Un film dur et frontal, à voir dès lundi au Centre Phi. (Natalia Wysocka)

7. When Marnie Was There, au Cinéma du Parc et au Beaubien
Timide et renfermée, Anna trouve du réconfort dans le silence, ses dessins et ses crayons de plomb. Elle rêve de mener «une vie normale». Mais c’est quoi, ça, «normale»? Perturbée par son «visage toujours neutre» et sa santé fragile, sa tutrice l’envoie à la campagne, chez des parents éloignés, pour l’aider à soigner son asthme et sa solitude. La jeune fille y apprendra à s’ouvrir aux autres, à s’accepter. Issu des mythiques studios japonais Ghibli, ce film d’animation est une perle de finesse et de douceur. (Natalia Wysocka)

On se désole pour…

Le Trône de confusion
Voilà maintenant cinq ans que nous, qui avons lu tous les livres de la série sur laquelle Le trône de fer est basée, faisons extrêmement attention pour ne rien divulguer devant nos collègues et amis téléspectateurs. Nous voilà maintenant à rôles inversés, puisque la série a dépassé les livres à quelques égards. Pire, nous ne pouvons pas savoir si ce qui se passe dans l’émission est un signe de ce qui viendra dans les livres, ou si c’est un rêve fiévreux des réalisateurs. Et pire encore, les fans de l’émission, eux, ne se gênent vraiment pas pour en discuter. (Jeff Yates)

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