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The Duke of Burgundy: l’effet papillon

Photo: collaboration spéciale

Baignant dans une atmosphère envoûtante, teinté d’accents gothiques, The Duke of Burgundy semble flotter quelque part, hors du temps. Dans ce drame réalisé et scénarisé par le Britannique Peter Strickland, le metteur en scène se place en observateur, décortiquant une union et explorant du même coup les mécaniques du septième art.

Se déroulant dans la claustrophobie étrangement rassurante d’un imposant manoir, le film suit la relation entre une professeure, dont la principale passion consiste à étudier les papillons, et son amoureuse, essentiellement captivée, elle, par la professeure en question.

Si le cinéaste fait du sadomasochisme un élément clé de son récit, il l’utilise surtout pour sonder les thèmes de la confiance, du compromis, des jeux de pouvoir qui sont le propre de moult relations, des gestes excitants qui deviennent mécaniques, de la répétition.

Comme dans son précédent film, Berberian Sound Studio, l’aspect sonore est ici primordial. Mention d’ailleurs à la musique, enveloppante, signée par le duo Cat’s Eyes.

Un long métrage stylisé, à voir en première montréalaise mercredi à 19h30 au Centre Phi.

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