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Cette semaine, on craque pour… Room au FNC, Irdens Exantus, Têtes d’affiche…

Cette semaine, on craque pour… Room au FNC, le Festival de la Frayeur, Irdens Exantus dans Guibord s’en va-t-en guerre, Until Dawn, Ce que nous avons fait, The Search For General Tso et Têtes d’affiche.

1. Room au FNC Jack vient d’avoir cinq ans. Il aime les souris et «puise sa force» dans ses cheveux longs. Tous les matins, sa maman lui fait faire la course d’un bout à l’autre de la pièce où ils dorment. Ensemble, ils font aussi un salut au soleil, parfois des colliers avec des coquilles d’œufs vides. Toujours dans la même pièce, dont Jack n’est jamais, jamais sorti. C’est son monde. Mais en ce jour d’anniversaire, sa mère décide de lui expliquer qu’il y a un autre monde. Dehors. Là où elle vivait avant de se faire kidnapper, il y a des lunes, par un homme qui l’a enfermée à double tour. Adapté de l’encensé roman du même nom d’Emma Donoghue, Room s’avère un drame suffocant, terrifiant et crève-cœur. La réalisation de l’Irlandais Lenny Abrahamson est fluide et inventive. Seul bémol? La musique, intrusive et appuyée. Sinon? C’est tout simplement l’incarnation d’une œuvre coup-de-poing. Présenté samedi à 21 h et mardi à 13 h 30 au Cinéma Quartier Latin. (Natalia Wysocka)

 

2. Le Festival de la Frayeur Petits ou grands, on aime se faire des peurs à l’Halloween. Et La Ronde éveille encore en nous de doux souvenirs d’adolescence. On fait donc d’une pierre deux coups les soirs de week-end jusqu’au 1er novembre puisque le parc d’attractions se peuple de personnages effrayants (pour vrai: même en tant qu’adulte, on pousse un cri sincère quand un zombie sort d’un buisson pour nous attaquer!) Les sensations fortes n’ont pas lieu que dans les manèges, et ça nous plaît! (Jessica Émond-Ferrat)

 

3. Irdens Exantus dans Guibord s’en va-t-en guerre Il ne porte pas le nom sur l’affiche, mais son personnage porte le message le plus inspirant du film: l’importance de s’intéresser à la politique. Le rafraîchissant Irdens Exantus incarne Souverain, un stagiaire haïtien (beaucoup) plus informé sur la politique canadienne que Steve Guibord (Patrick Huard). Ce député a le vote décisif sur la question de l’entrée ou non du Canada en guerre. Drôle et intelligent comme le film, Souverain n’est jamais loin lorsque le réalisateur Philippe Falardeau nous offre une scène d’éducation politique. Avant le scrutin du 19 octobre, Guibord s’en va-t-en guerre obtient notre vote! En salle. (Baptiste Barbe)

 

4. Until Dawn Until Dawn est un film d’horreur dont vous êtes le héros. Vos choix ont un impact réel et souvent cruel sur le sort des personnages. Les créateurs du jeu, exclusif à la PS4, connaissent bien le genre et n’hésitent pas à utiliser les clichés qui y sont associés. «Il faut parcourir un long sentier lugubre en montagne pendant l’hiver simplement pour aller baiser? Pas de problème!» Ah! ces jeunes adultes bourrés d’hormones! Sans être terrifiant, surtout pour les amateurs d’horreur, Until Dawn offre une expérience riche et fichtrement divertissante. (Mathieu Horth-Gagné)

 

5. Ce que nous avons fait 1h10. Une heure et dix minutes de folie inquiétante, d’histoires personnelles poignantes, d’amour maternel, paternel et fraternel mis à rude épreuve. Ce que nous avons fait, une création présentée au Théâtre d’Aujourd’hui jusqu’au 22 octobre, pourrait difficilement être plus longue tellement elle est intense. À travers une démarche en partie documentaire, la schizophrénie est dépeinte comme une souffrance pour la famille de la personne atteinte. La scène est dépouillée. La mise en scène est sobre. Le texte est poétique. La performance de Robert Lalonde est magistrale. Le spectateur est ému. (Roxane Léouzon)

 

6. The Search For General Tso Tout comme celle de la poutine, l’origine du mets «chinois» incontournable, le poulet du général Tao (ou Tso, ou Dao), reste méconnue. Mais là où Victoriaville et Drummondville se disputent encore le titre de lieu d’invention de la poutine, le documentaire The Search for General Tso, lui, réussit à faire la lumière sur ce plat peu prisé (voir honni) des Chinois – tout en restant un délicieux symbole de la cuisine chinoise américanisée – et retrouve même son inventeur incontesté. Miam. À voir sur Netflix. (Jeff Yates)

 

7. Têtes d’affiches Pour l’instant, la série jeunesse Têtes d’affiche ne compte qu’un seul épisode. Mais peut-être y en aura-t-il d’autres. On l’espère. Car ce «pilote», comme on dit, scénarisé par le tandem du tonnerre formé par Simon Boulerice et Guillaume Lambert, est rempli de promesses. On y croise une jeune star de la pop légèrement blasée, sa mère, ex-chanteuse envahissante qui, autrefois, était «ben, ben populaire», un magicien nommé Jayden qui disparaît et réapparaît (pas toujours là où il le faut) dans un nuage de fumée colorée et un gérant d’artistes surexcité incarné par Jean-Carl Boucher. Chouette. À visionner sur le site de VRAK.TV. (Natalia Wysocka)

On se désole pour…

Noël bien trop tôt Étant des gens de traditions, enfin, des gens assidus (ou des gens qui se répètent? Nooooon!), on profite de ce début d’octobre pour dire notre désespoir renouvelé d’assister, encore une fois, à l’invasion précoce des clochettes, des papas bedonnants descendant les cheminées et du vent qu’on célèbre avec beaucoup trop d’entrain. Eh oui, chaque année depuis maintenant bien longtemps, on se désole que Noël (et tout le fatras commercial qui l’entoure) débarque dans les magasins, les pubs, nos vies, de plus en plus tôt. Vous êtes tannés qu’on le souligne; on est tannés aussi. (Mais étant des gens assidus – dans notre pessimisme – et vu la démoniaque tendance à faire durer les Fêtes le plus de temps possible, on peut d’emblée prédire qu’en 2017, on écrira un énième billet similaire. Probablement en septembre. Ark.) (Natalia Wysocka)

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