Critiques CD: Shuyler Jansen, Paupière et Carol Welsman
Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Shuyler Jansen, Paupière et Carol Welsman.
L’ombre du passé Shuyler Jansen The Long Shadow Note: |
Il émane une nostalgie du passé des textes du quatrième album de Shuyler Jansen – notamment sur Old Machine et sur la pièce aux forts accents country We Were So Young, sur laquelle il nous rappelle Joel Plaskett –, mais ça ne veut pas dire que le chanteur originaire d’Edmonton ne regarde pas vers l’avenir. Les influences sont multiples sur cet album très riche et texturé, passant du folk au rock lourd ou à la pop orchestrale d’une chanson à l’autre. Un éclectisme parfois déstabilisant, mais bien lié par la voix expressive de Jansen.
– Jessica Émond-Ferrat
Sombre synthé Paupière Jeunes instants Note: |
Le premier EP de Paupière présente quatre chansons très prometteuses du trio québécois. On se laisse charmer par une musique électronique différente, joyeuse et sombre à la fois. Du synthétiseur rétro et rythmé accompagne les voix feutrées qui nous chantent des paroles rimées, en français. On a vraiment l’impression de faire un retour en arrière dans les années 1980, tout en découvrant l’esthétisme particulièrement moderne et bien exécuté du groupe.
– Virginie Landry
Simplement jazz Carol Welsman Alone Together Note: |
La musicienne canadienne offre un album de reprises de chansons jazz qu’elle interprète d’une façon très personnelle. En effet, sur Alone Together, rien n’est surfait. Les chansons s’écoutent facilement, tranquillement. Carol Welsman a une voix agréable qu’elle nous offre parfois a capella, comme sur la chanson-titre. On s’imagine parfaitement écouter son album en boucle pendant un souper à la chandelle.
Carol Welsman sera en spectacle à Montréal le 5 février prochain au Upstairs (1542, rue MacKay).
– Virginie Landry