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La science autour d’une bière

Photo: Collaboration spéciale

Populariser la science, sortir les chercheurs des universités et démocratiser des sujets réservés à des initiés, tout ça autour d’une bière? Découvrez Pinte de science.

Pint of Science est né au Royaume-Uni il y a trois ans, d’où le nom original en anglais. Le concept est rapidement devenu très populaire, et déjà 12 pays l’ont adopté. Thomas Bibienne, post-doctorant à l’Université de Montréal, est celui qui a décidé de l’importer au Canada pour la première fois cette année et d’assumer la présidence de Pinte de science Canada.

L’idée est simple : pendant les trois soirs du festival, des bars reçoivent des chercheurs qui discutent devant un public de leurs plus récents travaux. Pour cette édition, six thèmes seront abordés dans six bars différents, et ce, à divers endroits dans la province.

Les intéressés pourront assister à des ateliers sur la neuroscience, l’ingénierie, l’environnement, la biologie, la chimie physique et les sciences humaines. Pour l’instant, Montréal, Québec et Sherbrooke participeront au festival. Pinte de science est aussi en pourparlers pour avoir un bar à Rimouski. Plus de détails seront annoncés au printemps.

«On veut briser l’image austère et froide des chercheurs. Quand on les connaît, on sait très bien qu’ils ne sont pas comme ça.» -Thomas Bibienne, qui a importé le concept de Pinte de science au Canada

M. Bibienne insiste : le festival n’est pas réservé aux étudiants ou aux membres de la communauté scientifique. C’est tout le contraire. La vulgarisation est l’élément clé du festival, qui vise à faire découvrir des sujets scientifiques au plus grand nombre de personnes, initiées ou pas.

Un autre aspect très important de Pinte de Science est la représentation égalitaire des sexes. «On s’efforce d’avoir un ratio égal de chercheurs masculins et féminins qui présentent leurs recherches», ajoute le président de Pinte de science Canada.

Le Canada sera le premier pays à tester le socio-financement pour amasser des fonds destinés à financer ses soirées. En Europe, l’entrée dans les bars coûte quelques euros. Au Québec, ce sera gratuit. La période de socio-financement commence demain sur Indiegogo.

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