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Critiques CD: DIIV, Animal Collective, Simple Plan et Radio Radio

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de DIIV, Animal Collective, Simple Plan et Radio Radio.

Vague à l’âme
DIIV
Is the Is Are
Note:

N’y a-t-il rien de plus ironico-douloureux qu’une chicane sous les tropiques; qu’un imbroglio à l’ombre des palmiers? Zach Cole Smith pousse l’idée à l’extrême sur cet album où il chante ses excès d’héroïne et son cœur qui se brise en mille miettes au son d’une guit surf-rock. Voix douce, mais diablement torturée, le leader de DIIV plonge dans l’amour qui se fracasse sur la rive tandis que résonnent les échos de Sonic Youth. Comme un mauvais trip au tout inclus quatre étoiles.
– Natalia Wysocka

Santé!
Animal Collective
Painting With
Note:

Une pop électro futuriste, aux accents rétro. Voilà ce que nous offre la formation américaine avec son nouvel opus. Maintenant un trio, le groupe qui roule sa bosse depuis 2000 propose un album printanier, qui s’écouterait sur une terrasse, autour d’un pichet de [insérez votre breuvage préféré]. Léger, certes, mais n’empêche que hocher de la tête sur des beats électros alors qu’on a l’impression que les Beach Boys nous chantent la pomme n’est pas désagréable.
–Camille Laurin-Desjardins

Plaisir coupable
Simple Plan
Taking One For The Team
Note:

Simple Plan nous offre son pop-punk habituel, ponctué de chansons qui sortent sans l’ombre d’un doute de la zone de confort du groupe. Comme les gars se sont essayés à plusieurs styles, l’homogénéité de l’album en souffre un peu. On passe d’une chanson rock à une pièce pop, d’une ballade à une chanson estivale, d’une chanson accrocheuse à une autre plutôt ordinaire. Au final, reste qu’on écoute leur cinquième album tel un plaisir coupable.
– Virginie Landry

Anglo anglo
Radio Radio
Light the Sky
Note:

Loin de nous la volonté de nier aux artistes la liberté de chanter dans la langue de leur choix. Sur Light the Sky, Radio Radio chante pour une première fois à 100 % en anglais afin de percer de nouveaux marchés. Malheureusement, en délaissant le charme de son franglais acadien, le duo sacrifie ce qui faisait son originalité. Ce qui reste? Un fouillis électro-pop qui passe de Chromeo à Daft Punk à David Guetta sur le crack, sans vraiment se distinguer de ce qu’on entend ailleurs.
–Maxime Huard

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