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Gala Artis 2016: ce qui se dit en coulisses

Photo: Mario Beauregard/Métro

Voici ce qui se dit en coulisses, sur le tapis rouge du gala Artis ainsi que dans la salle de presse, où les artistes viennent se faire prendre en photo lorsqu’ils remportent un trophée.

Nous leur avons demandé comment se portait la télévision québécoise, et s’ils trouvaient qu’il y avait assez de nouveaux visages dans le décor, assez de relève.

Mélissa Désormeaux-Poulin

Les comédiens n’ont jamais autant travaillé, il y a beaucoup de plateformes qui naissent. Je pense que la télé ne va pas si mal que ça. On invente beaucoup de nouveaux projets. Je pense qu’on va développer de nouvelles choses.

On ne voit jamais assez de monde de la relève, je crois qu’on doit s’ouvrir à ça. C’est un mélange des deux qu’on doit voir.

Martin Matte

J’aurais de la misère à dire que la télé se porte mal dans mon cas. Avec Les beaux malaises, j’ai rarement vécu quelque chose d’aussi intense dans ma carrière. Deux millions de cotes d’écoute par semaine, ça fait des retombées énormes. Je trouve qu’il y a de la super bonne télé qui se fait. Ça change, c’est en mutation. Pour le moment, je viens de passer trois magnifiques années.

Je pense qu’on a assez de nouveaux visages, de nouveaux auteurs. J’ai écouté Like Moi récemment, tous des nouveaux visages. J’ai trouvé ça super drôle, ils sont super bons. Il y a toujours de la place pour le talent.

Mariloup Wolfe

Bien, en effervescence. Il y a toujours eu de bons shows, mais là il y en a qui ont terminé cette année. Il va donc y avoir beaucoup de nouvelles séries qui vont commencer l’an prochain. On a beaucoup de talents, beaucoup de bons comédiens, de bons réalisateurs, de bonnes idées. On a un marché à nous, on développe nos histoires. On n’a pas à avoir honte. Je suis très fière de faire partie de cette industrie-là.

C’est vrai qu’on voit souvent le même monde, mais on est un petit marché. Il y a un petit vedettariat, un petit star-système. On fait des tests des fois, il y a des shows qui prennent des chances. Je pense qu’il y a place à de nouveaux visages. Sur Ruptures, j’ai fait des mélange moitié-moitié: des visages connus pour attirer les gens, mais en même temps j’essaie toujours de développer de nouveaux talents, de mettre en relief des nouveaux comédiens. C’est l’équilibre entre les deux.

Sophie Lorain

Je ne pense pas qu’elle se porte mal. Certes c’est de la culture populaire, mais c’est quand même de la culture. Il faut y faire attention. Si elle est populaire, elle reflète quand même la société. C’est important de l’encourager si on veut la garder vivante.

Je pense que les nouveaux visages, ça prend du temps. Ça prend de l’expérience et de l’expertise pour les former pour qu’ils soient à leur meilleur, parce qu’un nouveau visage qui se pète la gueule, ce n’est pas mieux!

Julie Le Breton

La télé se porte bien! Les cotes d’écoute sont faramineuses. On a plus de difficulté à amener les gens au cinéma, mais je trouve que la télé est vraiment foisonnante pour un si petit milieu. J’espère que les gens vont continuer de prendre des risques.

Je suis mal placée pour répondre à ça! Je travaille beaucoup, mais en même temps on n’a pas le choix de travailler beaucoup pour gagner sa vie au Québec. On a des nouveaux visages à chaque année, mais c’est sûr qu’on revoit souvent les mêmes personnes. Ça fait partie de notre star-système, c’est comme ça que ça marche. Je dirais de garder l’œil ouvert, il y en a de la relève!

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