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Critiques CD: Birdy, Bateau noir, Wake Island, The Fall of Troy

Cette semaine, l’équipe de Métro a écouté les derniers albums de Birdy, Bateau noir, Wake Island et The Fall of Troy

Délicate Birdy
Birdy
Beautiful Lies
Note:

Birdy n’avait que 15 ans lorsqu’elle a sorti son 1er (admirable) album en tant qu’interprète. Elle en a maintenant 19 et présente un 3e remarquable opus, qu’elle a entièrement composé. Jasmine van den Bogaerde a pris de la maturité, mais a gardé sa fragilité qui rend sa musique unique. La Britannique a une voix d’ange, haut perché, mais reposante. Si elle semblait se chercher un style dans sa 2e offrande (Fire Within), elle a maintenant trouvé sa voie dans un style indie pop délicat. Coups de cœur pour Growing pains et la plus dynamique Keeping your head up.
– Rachelle McDuff

Enivrant
Bateau noir
Bateau noir
Note:

Le quintette de Montréal épatera les amateurs de rock avec son premier album homonyme. Les courtes pièces instrumentales laissent place à des rythmes énergiques, voire enivrants (Hexagramme). Les guitares et les percussions s’agencent dans une harmonie constante; chaque musicien maîtrisant à merveille son instrument. Bien que quelques extraits soient plus agressifs (Alpha concorde), l’album est bien aéré. À plusieurs reprises, les guitares électriques laissent de côté la distorsion et explorent des mélodies inconnues, au grand plaisir des auditeurs!
– Zacharie Goudreault

Métissage réussi
Wake Island
Out
Note:

Dans ce deuxième opus, le duo montréalais intègre l’électro à sa base d’indie-rock, formant un heureux mélange de guit et de synthé. Les pièces sont mélodieuses et rythmées, tout en dégageant une certaine ambiance vaporeuse. C’est parfois dansant (Never Entirely There, Milad Majik), parfois expérimental, voire inquiétant (Spring Break 2019). En milieu d’album, Our Eyes Are Melting Up inspire avec ses douces notes de piano qui accompagnent une ôde à la vulnérabilité. Le tout explore plusieurs avenues, mais a des assises bien solides. Lancement d’album au Bar Le Ritz PDB demain soir.
– Marie-Lise Rousseau

Retour en force
The Fall of Troy
OK
Note:

Disons-le d’emblée: nous n’aurons jamais droit à un autre Doppelganger, le premier LP du trio washingtonien The Fall of Troy, band-phare du post-hardcore du début des années 2000. Avec son petit dernier, OK, le groupe effectue toutefois un retour aux sources bien senti. Exit les prétensions jazz de Manipulator et les égarements pop-sucré de In the Unlikely Event. Il retrouve ici le «noodling» à la guitare et les rythmes syncopés qui ont fait sa marque. L’album étant disponible gratuitement sur le site officiel du goupe, difficile de ne pas le recommander pour les fans du genre.
– Jeff Yates

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