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Quatre raisons de voir (ou pas) Captain America

Marvel's Captain America: Civil War L to R: War Machine/James Rhodes (Don Cheadle) and Iron Man/Tony Stark (Robert Downey Jr.) Photo Credit: Film Frame © Marvel 2016 Photo:

Captain America : The Winter Soldier avait été une bel  le surprise. Un film d’espionnage aux enjeux moins graves (relativement à l’univers cinématographique de Marvel). Captain America: Civil War (Capitaine America : La guerre civile), en  salle dès aujourd’hui, est d’un autre acabit. Plus ambitieux que son prédécesseur, le film vaut-il le déplacement? Voici quatre observations qui, on l’espère, vous aideront à répondre à cette question.

Black Panther
Chadwick Boseman est aussi bon dans son rôle de T’Challa, héritier du trône du Wakanda, que lorsqu’il enfile le costume de Black Panther. Nous avons aussi droit à un aperçu de la nation africaine qu’il gouverne dans Civil War, ce qui ne fait qu’augmenter l’anticipation en vue du film qui lui sera consacré.

Spider-Man
L’Homme-Araignée (plutôt l’Adolescent-Araignée dans ce cas-ci) fait une excellente première impression avec ce retour au bercail chez Marvel. Le casting de Tom Holland dans le rôle de Peter Parker/Spider-Man semble idéal. En quelques (trop) brèves scènes, le jeune acteur prouve qu’il a la verve nécessaire pour camper le rôle du sympathique superhéros.

Surdose d’action
Manger trois ou quatre (disons cinq) tranches de bacon durant le brunch du dimanche, c’est délicieux. Se taper une livre au complet un mardi soir en regardant La voix, c’est malsain. On peut dire la même chose des scènes d’action de Civil War. Prises individuellement, elles sont divertissantes et bien réalisées. C’est quand on les enfile l’une à la suite de l’autre qu’elles deviennent un peu indigestes. Deux ou trois interminables combats de moins auraient permis au film de se concentrer sur son thème principal, la fracture idéologique au sein du groupe de superhéros, sans priver de leur bonbon les amateurs d’explosions et de claques su’a gueule.

Le conflit
Dresser les super­héros les uns contre les autres est une recette éprouvée et efficace. Le conflit serait toutefois plus intéressant s’il y avait un peu plus de zones grises. Même si le film veut que nous sympathisions avec Captain America, son refus de laisser les Nations unies avoir au moins un droit de regard sur les activités des Avengers le fait passer davantage pour un «libertarien» à la Cliven Bundy que pour un défenseur de la liberté.

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