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La réinvention de Selena Gomez

NEW YORK, NY - MAY 02: Selena Gomez attends the "Manus x Machina: Fashion In An Age Of Technology" Costume Institute Gala at Metropolitan Museum of Art on May 2, 2016 in New York City. (Photo by Dimitrios Kambouris/Getty Images) Photo: Dimitrios Kambouris\getty
Jérôme Vermelin - Metronews France

Ancienne vedette du Disney Channel, Selena Gomez, 23 ans, a cassé définitivement son image de petite fille sage en posant (presque) nue sur la pochette de Revival. Confidences avant son passage à Montréal.

Votre dernier album s’intitule Revival (renouveau en français – NDLR). Si je vous dis que c’est un titre étonnant pour une chanteuse de 23 ans, vous comprenez?
Je pense que n’importe qui peut vivre une réinvention, une renaissance. Pour moi, ce n’est pas une question d’âge. Chacun traverse des chapitres dans sa vie, chacun connaît des hauts et des bas. Je me sens très bien là où je suis aujourd’hui. Je me sens bien dans ma peau. Libre. Et je trouvais que «Revival» était le mot idéal pour définir ce sentiment que je voulais transmettre. Beaucoup de mes fans traversent une période où ils se cherchent encore, je le lis dans les commentaires qu’ils me laissent sur le Net. Je voulais que mon disque les inspire.

Et vous, êtes-vous toujours en train de vous chercher?
Oh, si vous saviez… Je me cherche toujours oui, mais je me sens bien aujourd’hui. Je suis encore jeune, mais j’ai eu la chance de comprendre ce que je voulais dans la vie. Ce que je voulais faire comme musique, par exemple. Lorsque j’avais 16 ans, comment pouvais-je le savoir ? Maintenant que j’ai vécu des choses, que j’ai fait des erreurs, que j’ai vécu des moments inoubliables aussi, je sais mieux ce que je veux.

Justement, avez-vous l’impression d’être une fille de 23 ans comme les autres?
C’est vrai que j’ai un mode de vie différent. Mais au bout du compte, je suis comme les autres, oui. Il y a eu des moments où j’étais mal dans ma peau, j’ai souffert, j’ai été blessée par des amis, j’ai été maltraitée aussi. Bien sûr, tout est amplifié en raison de mon métier… Mais à part le fait de beaucoup voyager, je ne suis pas très différente des autres filles de mon âge.

Qu’est-ce qu’on apprend sur vous en écoutant Revival?
Dès la première chanson, qui donne son titre à l’album, je parle d’une forme d’éveil, comme si j’avais laissé tomber ma peau d’avant. Sur ce disque, il y a des chansons incroyables, parce que très honnêtes, qui donnent un aperçu de celle que je suis aujourd’hui. Et d’autres qui sont beaucoup plus fun, sur lesquelles j’assume mon côté sexy, le fait d’être bien dans ma peau désormais. Ça s’entend, je crois.

«Lorsque je suis dans un film, j’ai parfois l’impression de vivre la vie d’une autre. Lorsque je chante, je suis plus moi-même. Je suis face à des gens qui se cherchent, comme moi. C’est un plaisir presque thérapeutique.» –Selena Gomez, qu’on peut voir au grand écran ces jours-ci dans Neighbors 2: Sorority Rising

Sexy, vous l’êtes sur la pochette, où vous posez presque nue, en noir et blanc. C’était une décision difficile à prendre?
Tout le monde allait me critiquer, de toute façon. Je n’ai pas pris ce genre de décision en pensant à ce que les gens allaient dire. C’est mon album. Pendant la séance photo, j’étais très à l’aise et je trouve le résultat superbe. C’est un bon portrait de ce que je voulais montrer. Après, je suis une femme. Parfois, j’aime mon corps, parfois un peu moins. Mais là, ça va! (Sourire complice)

Nous vivons à une époque où l’image est omniprésente pour un artiste. Est-ce que vous parvenez à tout contrôler en permanence?
Je contrôle mon compte Instagram, ce que je publie sur les réseaux sociaux. Lors d’une séance photo, je ne fais rien qui puisse me mettre mal à l’aise. Après, je ne réfléchis pas plus que ça. Quand je montre des photos avec mes amis, au resto ou ailleurs, c’est moi, c’est ma vie telle que je la vis.

Vous sentez-vous responsable face à vos fans? Vous voyez-vous comme une amie? Une grande sœur?
J’ai grandi avec beaucoup de mes fans. Lorsque j’étais à la télé, j’avais 15 ans, comme eux. Aujourd’hui, j’ai envie de les inspirer, d’être une voix pour eux. C’est bien pour ça que je ne veux pas faire croire que je suis heureuse tout le temps dans mes chansons. Je lis leur courrier aussi. C’est touchant, c’est émouvant.

Et vous, lorsque vous aviez 15 ans, étiez-vous fan d’une chanteuse comme eux?
Oh, bien sûr. J’adorais Hillary Duff, mais surtout Britney Spears. Baby One More Time, c’est le premier album que j’ai jamais acheté. Ma chambre était tapissée de ses posters… C’est elle qui m’a donné envie de faire ce métier.

Selena Gomez
Au Centre Bell jeudi à 19 h 30

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