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Independence Day: la Terre est encore en danger

Photo: 20th Century Fox

Liam Hemsworth et Jeff Goldblum gardent les extraterrestres à distance dans Independence Day: Resurgence.

Il y a 20 ans cette année qu’une équipe américaine, poings levés et drapeau brandi, a sauvé le monde d’une invasion extraterrestre dans Independence Day. Depuis lors, la vedette de la suite, Liam Hemsworth (qui interprète Jake Morrison), est passé de garçon à homme tandis que Jeff Goldblum (qui interprète David Levinson) est devenu papa. Le fils de l’acteur de 63 ans, Charlie Ocean, fêtera d’ailleurs son premier anniversaire le jour de l’Indépendance américaine. Quelle coïncidence!

Dans le film, le monde a changé lui aussi. Si la paix règne maintenant sur la planète Terre, il faut quand même surveiller les extraterrestres. Les humains ont donc bâti un fort défensif sur la Lune. Tout comme dans le premier volet, ce sont des Américains patriotes – le héros rebelle, Morrison, et le scientifique qui a réponse à tout, Levinson – qui sauvent la planète. Métro a ramené Hemsworth et Goldblum sur Terre pour parler politique américaine et choix de carrière.

Liam, vous souvenez-vous du moment où vous avez vu le premier Independence Day?
Liam Hemsworth : Oui, j’avais environ six ans et demi, donc je n’ai pas pu le voir au cinéma, mais mes frères et moi l’avons regardé sur VHS. J’ai adoré; j’étais un enfant, et c’était une vraie partie de plaisir. Je n’avais rien vu de tel à cet âge, avec les vaisseaux spatiaux et les extraterrestres.

Vouliez-vous déjà être comédien à cet âge?
L. H. : Non, pas du tout. À cet âge, mon grand rêve était d’ouvrir un restaurant de fish and chips. J’allais l’appeler “Fish and Chips brûlés… ” Non, je blague.» Je me trouvais très brillant; j’avais cinq ans. J’ai commencé à m’intéresser au métier d’acteur vers la fin du secondaire, quand je regardais mes frères [Chris et Luke Hemsworth] faire de la télé en Australie. Puis, lors de ma dernière année, j’ai décidé de vraiment me lancer, j’ai commencé à passer des auditions et j’ai eu un contrat. Je travaille donc depuis que j’ai environ 17 ans.

Votre personnage, Jake Morrison, a un côté rebelle. Est-ce que vous l’êtes aussi?
L. H. : J’essaie de vivre sans regrets et d’apprendre de mes erreurs. Je crois que mon côté rebelle s’est atténué avec les années. Quand je grandissais, la plupart des jeunes ressentaient le besoin ou le désir de s’afficher comme des rebelles. Mais j’ai eu des parents formidables, qui m’ont donné beaucoup de responsabilités et m’ont laissé faire mes propres choix et mes propres erreurs. La plupart de mes amis se faisaient dire «Tu dois faire ceci» ou «Tu dois rentrer à telle heure», mais pas moi, et je crois que la plupart du temps, ça m’a permis de faire les bons choix, parce qu’on ne me forçait à faire les choses et je ne sentais pas le besoin de me rebeller. Donc, non, je n’ai jamais été particulièrement rebelle.

Jeff, vous avez été à l’affiche de quelques gros films récemment. Sentez-vous que votre carrière redémarre?
Jeff Goldblum : Je ne me définis pas particulièrement selon ma carrière. Je suis plus intéressé par mon trajet créatif. J’ai étudié avec une très bonne enseignante, appelée Sandy Meisner, qui disait : «Ça prend 20 ans de travail continuel avant que vous puissiez même vous définir comme étant un acteur.» Si vous l’approchez de la bonne manière, le plateau de tournage ou la scène est comme une salle de classe où vous pouvez continuer à évoluer. Je sens donc que je suis sur le point de faire mon meilleur travail.

Le film met en vedette une présidente des États-Unis, jouée par Sela Ward. Dans la vraie vie, Hillary Clinton pourrait être la première femme à la tête des États-Unis. Avez-vous bon espoir qu’elle se rende à la Maison-Blanche?
J. G. : Oui, si c’est entre elle et Donald Trump, j’ai bon espoir. Et je ferai tout ce que je peux pour qu’elle soit élue.
L. H. : Et ça pourrait arriver.

Liam, en tant que vedette de Resurgence, sentez-vous une certaine pression et avez-vous un sentiment de responsabilité par rapport à ce succès?
L. H. : J’y pense à chaque film. Chaque fois, je me dis : «Peut-être que je n’y arriverai pas? Comment suis-je arrivé ici? Qu’est-ce que je fais là?» Mais quand j’arrive sur le plateau, je range ces pensées et j’ai du plaisir. Et travailler avec quelqu’un comme Jeff me rappelle chaque jour que c’est un métier formidable. Sa passion et son amour pour le métier sont contagieux.

Independence Day: Resurgence
En salle dès vendredi

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