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Richard Bain trop endetté pour se payer un avocat

Photo: Jérôme Decorniquet/monscoop@journalmetro.com
Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Richard Henry Bain, accusé de meurtre prémédité relativement à la fusillade survenue au Métropolis lors de la soirée électorale du Parti québécois le 4 septembre dernier, affirme être trop endetté pour se payer un avocat.

Bain a comparu mardi, près d’un an jour pour jour après le drame. Denis Blanchette, technicien de scène de 48 ans, aurait tenté d’empêcher le tireur d’entrer dans la salle de spectacles montréalaise lorsqu’il a été tué. Son collègue Dave Courage, âgé de 27 ans, a été grièvement blessé.

La première ministre Pauline Marois a plus tard convenu qu’elle avait été la cible d’un attentat politique.

Mardi, Bain a affirmé à la Cour supérieure du Québec qu’il voulait obtenir l’aide juridique, bien qu’on lui ait déjà refusé. Le juge Marc David a précisé que l’accusé devait se trouver un avocat d’ici au 4 novembre, date à laquelle il allait fixer la date du début de son procès.

Bain réclame de la Couronne qu’elle lui rende son camion, saisi après le drame, qui, soutient-il, contient 10 000 $ de bijoux. Il pourrait alors vendre ces bijoux ainsi que le véhicule pour obtenir de l’argent comptant.

Le juge David était visiblement irrité par le comportement de l’accusé durant la brève comparution de mardi, et l’a sommé de ne pas l’interrompre lorsqu’il parle.

Alors qu’il quittait la salle d’audience, Bain a lancé en anglais qu’il s’agissait d’une «cour kangourou» — une expression anglaise qui réfère à un tribunal qui ne respecte pas les droits et la loi.

Bain fait face à plus d’une douzaine de chefs d’accusation, en plus de celle — la plus grave — de meurtre prémédité.

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