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Shea Weber n’a pas peur d’être comparé à P.K. Subban

Photo: Josie Desmarais/Métro

Shea Weber est conscient que ses moindres mouvements sur la glace seront scrutés à la loupe, en grande partie à cause de l’identité du joueur pour qui il a été échangé. Le robuste défenseur ne craint toutefois pas les comparaisons avec P.K. Subban, dont le départ a choqué plus d’un partisan du Canadien de Montréal.

«Oui, allez-y, a-t-il lancé en riant à propos des inévitables comparaisons statistique entre lui et Subban. J’ai eu des lents départs et de bons débuts de saison, mais ça fini toujours par fonctionner. Heureusement, j’ai été assez régulier durant ma carrière. Et ce n’est pas vraiment les statistiques qui comptent. L’important, c’est de gagner des matchs et tant que nous gagnons, je m’en fou si je récolte un point ou non.»

De son propre aveu, Weber, qui s’est adressé aux médias montréalais mardi dans le cadre du tournoi de golf de son nouvel entraîneur, Michel Therrien, a peu suivi les réactions à la transaction qui l’a amené à Montréal et qui a fait passer Subban aux Predators de Nashville. Il est toutefois conscient qu’il remplace une icône montréalaise. «Ça ne m’inquiète pas. Je comprends que P.K. était très populaire et que les fans sont très passionnés. Espérons seulement que je puisse aider l’équipe à gagner», s’est-il contenté de dire.

Cette passion des fans, le vétéran de 30 ans (il aura 31 ans dimanche), qui a porté l’uniforme des Predators pendant les 11 premières saisons de sa carrière, a hâte d’y goûter. «Je suis content de revenir au Canada, surtout dans la « Mecque » du hockey, où les gens bouffent du hockey. Ce sera nouveau mais j’ai hâte», a-t-il affirmé.

Sans trop s’avancer, Weber voit bien sa nouvelle équipe connaître du succès en 2016-2017, en dépit des déboires de la saison précédente. «Je vois de la vitesse, beaucoup de vitesse, a-t-il analysé. Nous avons évidemment le meilleur gardien de but au monde et une bonne brigade défensive. On a vu les Penguins soulever la coupe Stanley et je pense qu’on a la vitesse et les habiletés pour gagner.»

L’expérience Radulov
Weber a joué trois ans avec Alexander Radulov, une autre acquisition estivale de Marc Bergevin, à Nashville. Il a bon espoir que l’attaquant de 30 ans aura un impact positif dans la métropole. «Je pense qu’il a beaucoup à prouver, a-t-il indiqué. Je lui ai parlé il y a un mois. Il est très excité. Il a une famille maintenant. J’espère qu’il est ici pour les bonnes raisons. C’est un joueur capable de faire la différence dans un match. Il a un grand talent.»

Weber devra se familiariser rapidement avec ses nouveaux coéquipiers, lui qui n’aura pas un camp d’entraînement habituel en raison de sa participation à la Coupe du monde de hockey avec le Canada du 17 septembre au 1er octobre.

Déjà un leader
À peine débarqué à Montréal, Shea Weber est déjà considéré par l’organisation comme un leader du Canadien.

Il s’est présenté à son point de presse mardi vêtu de son chandail avec un «A» d’adjoint à l’avant. «Ç’a beaucoup de valeur à mes yeux, a-t-il dit. Je ne m’y attendais pas du tout.»

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