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Des problèmes persistants chez le Canadien

Graham Hughes / La Presse Canadienne Photo: Graham Hughes
Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Les membres du Canadien ne se sont pas cachés cette semaine. L’équipe a beau avoir signé deux victoires autour d’une sévère correction, elle aurait facilement pu conclure la semaine avec trois défaites, si ce n’avait été du brio du gardien Carey Price.

En fait, certains diront que Price a volé les trois dernières victoires du Canadien — 2-1 contre les Maple Leafs de Toronto, samedi dernier, 3-0 face aux Canucks de Vancouver, mercredi, et 5-4 face aux Flyers de Philadelphie, samedi. Et ce n’est peut-être pas anodin de noter que c’était Al Montoya devant le filet lors de la dégelée de 10-0 face aux Blue Jackets de Columbus, vendredi.

Le Tricolore a concédé en moyenne 39,5 tirs par match au cours de cette séquence de quatre rencontres. Mais Price, récipiendaire des trophées Vézina et Hart en 2014-15, a permis à ses coéquipiers d’accumuler six points sur huit.

«Peu importe le sport, les équipes vont se fier à leurs meilleurs joueurs, a rappelé l’attaquant Brendan Gallagher après le match face aux Flyers. Nous essayons de lui faciliter la tâche. Parfois nous y arrivons, parfois non.»

La hausse du nombre de tirs concédés par le Canadien peut être le résultat de différents facteurs. Cependant, un mot revient depuis une semaine quand les joueurs essaient d’expliquer leurs problèmes: exécution.

«Depuis quelque temps, notre exécution n’est pas bonne, a mentionné le centre Tomas Plekanec. Nous ne sommes pas bons avec la rondelle et nous commettons trop de revirements. Nous tentons des jeux quand ils ne sont pas là. Nous ratons des passes faciles de quelques mètres.

«Ce n’est pas une question d’éthique de travail, c’est une question de concentration pour bien réussir les jeux simples.»

Le Canadien a entre autres commis 19 revirements face aux Canucks et 15 face aux Flyers, dont plusieurs en sorties de zone, ce qui par le fait même permet à l’adversaire d’augmenter son temps en zone du Tricolore.

Les courtes passes ratées peuvent aussi mener aux nombreux dégagements refusés contre le Canadien depuis une semaine — une moyenne de huit par match. Et deux fois au cours des deux derniers matchs, l’adversaire a marqué rapidement après une mise en jeu à la suite d’un dégagement refusé.

«Il faut bouger la rondelle plus vite et commettre moins de dégagements refusés, a noté l’attaquant Phillip Danault. Les attaquants doivent revenir plus vite et mieux appuyer les défenseurs.»

La bonne nouvelle pour le Canadien, c’est qu’il trône toujours au premier rang dans l’Est malgré ses défauts, avec un dossier de 10-1-1. Et il n’est pas question de commencer à paniquer parce que tout n’est pas à point.

«C’est normal de ne pas être parfaits en début de saison, a déclaré Danault. Mais nous avons réussi à aller chercher de grosses victoires qui vont nous aider à nous qualifier pour les séries. Nous travaillons tous dans le même sens et il faut continuer à travailler fort à l’entraînement.»

«Nous faisons aussi des bonnes choses, a rappelé Plekanec, qui a inscrit son premier but de la campagne face aux Flyers. Notre échec-avant fonctionne bien.»

Le Canadien aura la chance de continuer à peaufiner son jeu lundi, quand les joueurs seront de retour au boulot, au Complexe sportif Bell, à Brossard. Le Tricolore accueillera ensuite les Bruins de Boston, mardi, au Centre Bell.

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