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Julien a vécu une année mouvementée

Claude Julien. Minas Panagiotakis/Getty Images Photo: Minas Panagiotakis/Getty Images
Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — La prise de la photo d’équipe et une journée de congé dominical en famille ont involontairement mené Claude Julien à jeter un regard sur la campagne qui s’achève. Et après réflexion, il constate qu’elle aura été pour le moins mouvementée.

Julien a amorcé sa saison plusieurs semaines avant bon nombre de ses homologues de la LNH, à titre d’entraîneur adjoint de Mike Babcock avec Équipe Canada lors de la Coupe du monde de hockey. À la fin de septembre, il est retourné à Boston pour la fin du camp d’entraînement des Bruins. Il y a ensuite eu les premiers jours de février et la fin d’une fructueuse association de dix ans avec l’organisation bostonienne, puis l’inattendu retour avec le Canadien à peine une semaine après son licenciement.

«Avant que vous m’en parliez, à l’instant, je ne m’y étais jamais vraiment arrêté», a admis Julien, qui a apprécié la journée de dimanche, passée avec sa famille.

«Dans le fond, j’ai essayé de vivre l’instant présent. Le seul moment où j’y ai pensé, c’est lors de mon congédiement où là, je me suis dit que j’attendrais la fin de la saison avant de voir la suite. Je n’ai pas vraiment eu le temps de disséquer tout ça. La meilleure façon d’affronter ce genre de situation, c’est de vivre au présent, et c’est ce que j’essaie de faire.»

Quant à la photo d’équipe, elle a mené Julien à réfléchir aux nombreuses leçons qu’il a apprises depuis qu’il navigue dans le monde du hockey.

«J’ai appris qu’il ne faut jamais dire jamais. La première fois que j’ai été congédié, ici, je m’étais dit que je n’achèterais jamais plus de maison. J’en ai acheté deux depuis! C’est dur de retenir les leçons du passé!»

Mais le passé peut aussi représenter une source de bonheur et de belle nostalgie, au point de conserver des objets qui lui sont encore précieux. Comme l’une des photos d’équipe avec le Canadien, qui décore l’un des murs de sa résidence estivale, et même un polo de golf décoré du logo du Tricolore.

«On fait les choses tellement bien ici, a observé Julien en faisant allusion à la photo d’équipe. Tu marches vers le vestiaire et tu vois la belle grande photo d’équipe sur le mur, tout juste à côté. On ne voit pas ça dans beaucoup d’organisations.

«Je n’oublie pas le passé. Il m’est arrivé de belles choses. Je me rappelle de ma première saison complète ici. Je pense que nous avons connu notre meilleure campagne en dix ans, et à titre d’entraîneur-chef recrue, j’étais plutôt fier. Ce sont de beaux souvenirs, et je garde tout du passé.»

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