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Subban n’achète pas l’explication de la fatigue

MONTRÉAL – Contrairement à Michel Therrien, qui a imputé à la fatigue la contre-performance de ses troupiers dimanche, le défenseur P.K. Subban estime que ça n’a rien à voir.

«Toutes les équipes doivent jouer des séries de deux matchs en autant de soirs, a-t-il relevé. C’est difficile, mais vous devez être un professionnel et vous acquitter de la tâche.»

À titre d’exemple, les Flyers de Philadelphie ont dû vite retomber sur leurs pattes face au Tricolore, jeudi, après avoir été malmenés à Chicago, contre les Blackhawks, la veille.

Manque de soutien

Le Canadien a du succès quand les joueurs se soutiennent mutuellement sur la glace. Depuis quelques temps, le capitaine Brian Gionta a remarqué que ce n’est pas le cas.

«Il a en partie raison, a affirmé Subban, qui a stoppé à six sa séquence de matchs sans obtenir de point en amassant une aide. Notre jeu n’est pas parfait dans le moment. Nous avons connu des hauts et des bas déjà cette saison. Quand nous avons du succès, c’est parce que nous nous soutenons les uns et les autres, que nous jouons en unité de cinq, tant en défense, qu’en zone neutre, qu’en territoire offensif. Nous jouons rapprochés tous et chacun et nous voyons à garder la possession de la rondelle. Nous devons faire ça sur une base régulière afin d’obtenir du succès. Quand nous ne le faisons pas, c’est plus difficile.»

Manque de constance

Gionta a souligné que la constance fait défaut cette saison, à l’exception de la fructueuse séquence de 10 matchs que l’équipe a connue dernièrement.

«C’est un problème criant, a-t-il argué. Nous devons revenir au style qui nous permet d’avoir du succès. Peu importe que nous gagnions ou que nous perdions, nous devons jouer de la bonne façon.»

Aussi mauvais a-t-il été, le Canadien aurait pu s’en tirer s’il n’avait pas laissé filer une occasion unique, en double supériorité numérique pendant 35 secondes vers la fin de la troisième période.

«Ç’a été un fait marquant, mais on peut en identifier d’autres, comme notre mauvais début de rencontre, a-t-il mentionné. Nos deux premières périodes ont été très ordinaires.»

Therrien a attribué le lent début de match au fait que l’équipe est rentrée très tard de la région de New York, dans la nuit de samedi.

«Ça arrive souvent aux équipes qui ont joué la veille. Nous avons fait des ajustements en troisième période et ç’a insufflé de l’énergie à l’équipe. Les gars ont tout donné.»

Le jeune attaquant Alex Galchenyuk a donné une partie du mérite aux Panthers qui ont offert une solide opposition.

«Nous devons lutter plus farouchement et être plus combatifs. Tout va finir par rentrer dans l’ordre.»

Interrogé à savoir ce qui fonctionne mal avec le jeu de puissance, l’arme de prédilection de l’équipe, Galchenyuk a simplement répondu: «Nous ne marquons pas…» Il ne peut pas mieux dire. Le CH provoque des occasions à la tonne, mais il ne parvient pas à faire mouche.

Parros: autre commotion

Therrien a confirmé que le dur à cuire George Parros a subi une commotion cérébrale, samedi, au cours du combat qu’il a livré à Eric Boulton, des Islanders de New York. C’est la deuxième commotion pour Parros cette saison.

L’entraîneur a précisé que l’état de santé de Parros sera surveillé sur une base quotidienne.

En neuf matchs cette saison, Parros n’a aucun point à sa fiche. Il a totalisé 42 minutes de pénalités et montre un différentiel de moins-5 en défense.

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