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Therrien explore des solutions pour l'A.N.

Photo: Marianne Helm/archives getty

BROSSARD, Qc – Même si le dernier filet du Canadien en avantage numérique remonte au 2 janvier contre les Stars à Dallas, l’entraîneur-chef Michel Therrien et ses joueurs assurent que ce n’est qu’une question de temps avant que tout rentre dans l’ordre.

L’avantage numérique a été blanchi à ses 17 dernières opportunités, dont trois contre les Devils du New Jersey mardi soir, et n’a converti que trois de ses 39 dernières tentatives. Les récents insuccès du Tricolore avec l’avantage d’un homme l’ont d’ailleurs fait dégringoler au 14e échelon de la ligue à ce chapitre, à 18,9 pour cent d’efficacité.

La situation est telle que le dernier filet des unités spéciales du Tricolore est provenu de la lame du bâton de Tomas Plekanec, le 8 janvier contre les Flyers de Philadelphie, et c’était en infériorité numérique. Qu’à cela ne tienne, Therrien s’est fait rassurant à l’issue de la séance d’entraînement de mercredi matin au complexe d’entraînement Bell.

«Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais on a procédé à quelques changements mardi sur notre avantage numérique, a-t-il souligné. Ce sont des choses sur lesquelles on s’attarde énormément. On ne reste pas là les bras croisés à espérer que ça va revenir. Au contraire, on travaille très fort. On a rencontré nos joueurs, car c’est une chose qui nous préoccupe, et sur laquelle il faut s’attarder. Éventuellement, ça va revirer du bon bord.»

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait exploré la possibilité de jongler avec ses effectifs en supériorité numérique, Therrien a rapidement riposté en déclarant «qu’on a déjà essayé différentes solutions».

P.K. Subban, l’un des principaux contributeurs du CH en avantage numérique avec trois buts cette saison, croit lui aussi que ce n’est qu’une question de temps avant que ça débloque.

«Je ne veux pas entrer dans les détails, mais depuis que je suis arrivé avec l’équipe, nous n’avons jamais eu de problème avec notre avantage numérique, a-t-il rappelé. (…) Parfois, même si tu fais toutes les bonnes choses, la rondelle ne pénètre pas dans le filet. Je pense que nous sommes confiants, comme équipe, que nous pouvons accomplir le travail.

«Et puis, toutes les équipes traversent cette phase, a-t-il poursuivi. Si notre avantage numérique ne fonctionne pas, alors on resserrera notre jeu à cinq contre cinq. Tu ne peux pas toujours te fier sur ton avantage numérique ou ton infériorité numérique pour gagner des matchs de hockey. Mais si tu peux, alors par moments ça aide. On doit rester concentrés sur les bonnes choses.»

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