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Canadien: solution péréquation

Photo: Archives Getty

Le geste est pourtant simple à effectuer : prendre une rondelle et la sacrer dans un but, peu importe la manière. Et pourtant, Canadien y arrive de peine et de misère. Michel Therrien, lui, a pas mal tout fait en son pouvoir pour aider Canadien : faire de la haute pression, bencher les joueurs pas bons et envoyer Parros sur la glace le moins souvent possible.

À l’instar de la province de Québec qui, faute d’être capable de produire assez de richesse pour être riche (imaginez, le Québec a déjà voulu être indépendant ­ LOL), compte sur les autres provinces pour sauver la face grâce au système de la péréquation, Canadien n’est pas capable de produire assez de buts pour être bon.

Et c’est alors que l’option de la péréquation pourrait s’amener hors l’aile, faire un slapshot balloune et compter pour Canadien.

Le hockey est politique
Évidemment, ce sous-­titre n’est que de la frime : le hockey n’est pas politique du tout. Mais on n’avait pas d’autre idée de sous-­titre potentiel. Et ça servait bien notre propos : appliquer la solution, politique, de la péréquation à Canadien, lui qui en arrache dans la réalité de la nouvelle nouvelle ligne nationale. Mais la péréquation, c’est quoi? En gros, c’est la compensation des activités déficitaires d’une entreprise par des recettes siphonnées auprès d’autres usagers d’une même patente.

En termes clairs, Canadien, flanqué de la péréquation à l’aile gauche, pourrait pimper sa fiche de victoires grâce aux victoires des autres clubs de la ligne. Le Québec touche 55 % de la péréquation canadienne; Canadien pourrait, lui, toucher 55 % des victoires des autres équipes canadiennes acquises à domicile, mettons. Une fois ajoutées les propres victoires de Canadien acquises au cours des 82 matchs réguliers, des scénarios de saison de 164 points se trameraient à l’horizon pour Montréal.

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Le ministre Lebel (son prénom nous échappe) signalait récemment son inquiétude quant à l’appauvrissement du Québec en matière de production de richesse. Mais à quand une déclaration du ministre d’État aux sports, Bal Gosal, soulignant son inquiétude quant à l’appauvrissement du moral des partisans de Canadien depuis 1993? Hein?

For when a statement by the Minister of State for Sport Bal Gosal, highlighting his concern at the loss of moral supporters of Canadien since 1993? Huh?

On voudrait que notre message se rende à lui, quand même…

Si certains ont cru que Brière pouvait être la solution pour Canadien, on pense qu’on se doit de donner une chance à la péréquation.

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