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Weise tentera de relancer Eller et Bourque

BROSSARD, Qc – Michel Therrien espère que la visite des Rangers de New York contribue au déblocage du trio de Lars Eller. L’entraîneur du Canadien a laissé entendre que Dale Weise serait de nouveau jumelé à Eller et à Rene Bourque, samedi. Les trois avaient connu du succès ensemble face aux Rangers lors des dernières séries éliminatoires.

«Nous voulons poursuivre l’expérience, a indiqué Therrien, en confirmant du coup que Weise serait en uniforme pour un deuxième match de suite. J’ai aimé son implication dans le dernier match contre les Red Wings de Detroit. Il a bien patiné et il était affamé.»

C’est donc dire que le jeune Tchèque Jiri Sekac sea laissé de côté pour une deuxième rencontre d’affilée.

Therrien a réitéré sa confiance à l’endroit d’Eller et du vétéran Bourque, malgré leur manque de productivité — ils n’ont qu’une passe chacun à leur dossier.

«Nous tentons de trouver des solutions pour que ce trio soit plus productif», a-t-il avancé.

L’entraîneur n’apporte aucune importance à leur piètre fiche en défense, dans la colonne des plus et des moins. Eller (moins-6) et Bourque (moins-7) sont les pires de l’équipe à ce chapitre.

«Il ne faut pas toujours se fier aux fiches des plus et moins. Il ne faut pas faire cette erreur-là. Nous on ne la fait pas en tout cas, a-t-il élaboré. Nous ne basons pas notre analyse là-dessus. Ce serait vraiment trompeur si on se fiait juste à ça. On tient davantage compte des chances de marquer et de l’identité des joueurs qui les provoquent.

«Lars et Rene ont leur part de chances, a-t-il ajouté, mais nous voulons qu’ils montrent plus de constance. Nous voulons qu’ils prennent de meilleures décisions qui leur permettraient de passer plus de temps en zone offensive.»

L’arrivée du pugnace Weise à leur côté pourraît être l’étincelle. Weise fonce davantage vers le filet que l’attaquant recrue Sekac qui est à apprendre les rudiments du style de jeu nord-américain.

«Dale est un droitier qui joue un style quelque peu différent, a relevé Eller. Jiri et lui ont chacun leurs atouts.»

S’il admet que son trio doit contribuer davantage à l’attaque, le Danois âgé de 25 ans se défend de ne pas être à la hauteur sur le plan défensif.

«J’accorde peu d’importance à la statistique des plus et des moins. C’est une statistique très surfaite, si vous voulez mon opinion. Uniquement que cette saison, c’est arrivé deux ou trois fois que nos adversaires ont marqué un but quelques secondes après le début d’une de mes présences sur la patinoire. Je n’étais même pas impliqué dans le jeu.

«Si j’avais été le fautif sur les six buts que j’ai été sur la patinoire, je me regarderais dans le miroir pour comprendre ce que je fais d’incorrect. Mais ce n’est pas le cas. Cela dit, il n’y a aucun doute que notre trio peut être meilleur. Si nous commençons à produire offensivement, la statistique va devenir positive.»

L’objectif de Therrien est de miser justement sur trois trios capables d’apporter une contribution. Dans le moment, il n’a rien à redire des unités de David Desharnais et de Tomas Plekanec.

«Je n’ai aucune raison de changer quoi que ce soit à ces deux trios. Mais chacun des matchs représente un nouveau défi», a prévenu l’entraîneur, qui a la réputation d’être vite sur la gachette pour ce qui est de modifier les trios.

Un grain de sel

Le défenseur Tom Gilbert a pris avec un grain de sel les propos à son endroit — où plutôt le manque de propos — de son partenaire de jeu, Andrei Markov. Jeudi, le vétéran russe avait balbutié une réponse peu élogieuse quand on lui avait demandé comment se déroulait la période d’adaptation avec son nouveau coéquipier.

«Ça va bien, a commencé par dire Gilbert en réaction, vendredi. Il (Markov) a fait ses preuves comme un défenseur élite dans la ligue. En jouant avec lui, vous remarquez les petites choses qu’il fait si bien sur la glace et qui vous facilite la tâche.»

Il a admis que la communication demeure l’aspect le plus difficile de leur relation naissante.

«Quand il parle, c’est que c’est très important. Sur la glace, on ne dirait pas que ça sonne en anglais, mais je sais exactement ce qu’il veut dire quand il me crie après. En ce sens, on peut dire que la communication entre nous est bonne.»

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