Soutenez

Beaulieu ne cesse de gagner en confiance

MONTRÉAL – La patience du Canadien rapporte des dividendes dans le cas de Nathan Beaulieu. Le jeune défenseur ne cesse de s’améliorer, et on dirait que d’avoir finalement réussi son premier but dans la LNH lui a donné des ailes. Il est tout simplement méconnaissable par rapport au mois d’octobre.

«C’est le meilleur match que je viens de le voir jouer», l’a encensé l’attaquant Max Pacioretty, à l’issue de la victoire de 3-1 du Tricolore contre les Blue Jackets de Columbus.

Beaulieu se met en évidence en l’absence des vétérans défenseurs Sergei Gonchar et Alexei Emelin, blessés. Samedi, il a vu plus de 23 minutes d’action dans un troisième match de suite. Patinant avec énormément d’aisance, il a servi une passe chirurgicale à Pacioretty sur la séquence de son deuxième but, en plus d’obtenir deux tirs au filet et de bloquer six lancers des Blue Jackets.

«Il est tellement un bon patineur, il ne réalise pas combien il est un bon, a repris Pacioretty. J’espère qu’une performance comme celle qu’il vient d’offrir le lui fera réaliser. Il était le plus beau patineur sur la patinoire.

«Quand il joue avec confiance, c’est un pur délice de le voir à l’oeuvre et de jouer en sa compagnie.»

Beaulieu a reconnu qu’il a le sentiment que le jeu a ralenti, signe qu’il s’est adapté au rythme de la LNH, et que d’avoir marqué un premier but à son 65e match, mercredi dernier à Ottawa, lui a retiré un poids énorme sur les épaules.

«On me demande de jouer des minutes plus difficiles. Je sais que c’est le moment d’élever mon niveau de jeu. Je veux prouver à l’équipe que je peux être un joueur de premier plan», a-t-il déclaré.

L’entraîneur Michel Therrien a dit souhaiter que l’Ontarien âgé de 22 ans, premier choix du Canadien en 2011 (17e au total), poursuive dans cette voie et qu’il fasse preuve de constance.

«Il joue avec plus de sang-froid qu’en début de saison, a relevé Therrien. C’est un formidable patineur et ses prises de décisions sont meilleures. Nous voulons le voir afficher de la constance. Un joueur doit avoir confiance en ses moyens pour y parvenir. Et de la confiance, il en a présentement.»

Beaulieu ne fait pas que sortir de sa coquille sur la glace. Il est plus épanoui à l’extérieur et il occupe une plus grande place au sein du groupe.

«Nathan a beaucoup appris de Sergei Gonchar cette saison, a soulevé Pacioretty. Il se voit maintenant offrir la chance de se mettre en valeur, et il la saisit. Il doit continuer. Je ne suis pas inquiet parce qu’il possède une bonne attitude.»

D’abord les Blues

Après avoir aidé l’équipe à remporter deux matchs sur quatre la semaine dernière, Beaulieu et les autres jeunes joueurs ont une semaine de trois rencontres sur les bras.

Le Canadien recommence une autre semaine en allant jouer deux fois à l’étranger: à St.Louis face aux Blues, mardi, et à Columbus contre les Blue Jackets, jeudi. Il reviendra la compléter à Montréal, en accueillant les Maple Leafs de Toronto, samedi.

«Nous devons surmonter de l’adversité en raison des blessures, mais c’est très motivant de voir les jeunes accomplir du bon travail», a affirmé Pacioretty.

L’ailier gauche américain prend également les choses en main à l’attaque. Il cogne à la porte des 30 buts pour la troisième fois de sa carrière. Il possède même des chances légitimes d’atteindre la marque des 40 pour la première fois. Le principal intéressé, qui s’est arrêté à 39 buts la saison dernière, dit ne pas accorder d’importance au plateau des 40 buts.

«Il n’y a rien d’impossible avec Max, a répondu à sa place le joueur de centre David Desharnais. Mais moins on va en parler, mieux Max va se porter», a-t-il glissé en arborant un large sourire.

Le Canadien devrait miser sur le retour au jeu du jeune Alex Galchenyuk, qui a raté les deux derniers matchs en raison d’un virus. Il sera intéressant de voir lundi si Pierre-Alexandre Parenteau (commotion) rejoindra ses coéquipiers à l’entraînement.

Gonchar (haut du corps) doit reprendre l’entraînement cette semaine tandis que la date du retour d’Emelin (épaule) devrait se préciser.

En l’absence de Galchenyuk, Therrien avait jumelé le jeune Jiri Sekac et Lars Eller à Tomas Plekanec.

«Ils (Sekac et Eller) ont connu des hauts et des bas, a commenté l’entraîneur. Sekac a travaillé fort et il tente de faire de bonnes choses. Mais Eller, qui a dû s’adapter à une nouvelle position, a paru hésitant par moments le long des bandes. Mais globalement, il a bien travaillé.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.