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Gallagher et la règle de deux heures

BROSSARD, Qc – Il n’y a sans doute rien de mieux que de reprendre le boulot rapidement afin de chasser de l’esprit une défaite aussi cinglante et gênante que celle du Canadien, samedi, face à l’Avalanche du Colorado. Mais Brendan Gallagher n’a pas besoin d’un entraînement dominical comme celui auquel l’équipe s’est prêté à Brossard pour le faire.

Gallagher a d’ailleurs confié qu’il tente de mettre en pratique une règle toute simple et fondamentale. Une règle qu’il emploie après un revers comme après une victoire.

«Ça nous est déjà arrivé dans le passé (de telles défaites), et nous sommes tous conscients qu’il faut aller de l’avant. C’est la règle de deux heures. Vous pouvez penser au match qui vient de se terminer pendant deux heures, mais après il faut avancer. Nous savons ce qui a cloché et qu’il ne manque pas grand chose. Si nous apportons les correctifs, ça va nous rapporter», a expliqué le dynamique attaquant du Canadien après la séance d’entraînement d’environ une heure dimanche matin.

Auteur du seul but de son équipe samedi, Gallagher sait très bien où le Canadien a erré face à l’Avalanche. Et ce sont sur ces aspects que le Tricolore a travaillé dimanche matin en vue de l’affrontement de lundi face aux Canucks de Vancouver, au Centre Bell.

«Nous avons dirigé beaucoup de tirs au filet samedi, mais nous aurions pu rendre la vie du gardien plus difficile, nous placer devant lui et créer plus de circulation. C’est ce qu’on a essayé de mettre en pratique ce matin (dimanche) et souhaitons que ça soit profitable lundi.»

Attitude constante

Le Canadien vient de perdre ses deux dernières rencontres, dont une en fusillade, et cette mini-séquence d’insuccès n’est pas sans rappeler une série semblable il y a un peu plus d’un an.

À la fin d’octobre l’an dernier, le Tricolore avait subi un revers en prolongation à Vancouver avant de se faire rosser 6-2 par les Flames de Calgary au Centre Bell.

La troupe montréalaise avait également mal paru lors de la rencontre suivante, un échec de 5-0 contre les Blackhawks de Chicago devant ses partisans, avant de se relever et de gagner huit de ses neuf matchs suivants.

Sans nécessairement se rappeler clairement de cette séquence, le capitaine Max Pacioretty sait qu’il y aura toujours des moments plus difficiles au fil d’une campagne et qu’il faut éviter de plonger dans le désespoir.

«C’est tellement une longue saison. Nous jouons 82 matchs, et chaque jour est un nouveau jour. Il faut garder la même attitude car il y aura des hauts et des bas. C’est le cas pour moi sur une base individuelle, même si je sens que ça va un peu mieux dernièrement, et c’est la même chose pour une équipe. C’est la raison pour laquelle une journée comme aujourd’hui, avec de la saine compétition et du plaisir, tout en travaillant fort, est importante pour la confiance.»

Dans un autre ordre d’idées, Michel Therrien n’avait apporté aucun changement à ses trios lors de l’entraînement. Toutefois, s’il a de telles intentions, les journalistes devront attendre à lundi car l’entraîneur-chef a pris congé des médias dimanche.

Le Canadien n’a par ailleurs donné aucune nouvelle fraîche au sujet de Carey Price, bien que le gardien a chaussé les patins pour une deuxième journée d’affilée, cette fois après l’entraînement de l’équipe. Il est demeuré sur la patinoire pendant environ 20 minutes avant de retraiter au vestiaire.

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