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L’éclosion de Beaulieu

at Madison Square Garden on November 25, 2015 in New York City. Photo: Bruce Bennett

L’adversité peut ouvrir des portes, comme dans le cas de la blessure à Alexei Emelin, qui a permis l’ascension de Nathan Beaulieu au sein du top quatre des défenseurs du Canadien.

Plus tôt dans la saison, Beaulieu était jumelé à Tom Gilbert et, pour être honnête, le duo a éprouvé des difficultés. Depuis qu’Emelin est tombé au combat, Beaulieu a réussi avec brio son audition pour se tailler une place parmi les meilleurs arrières de l’équipe. En fait, la différence entre ses performances aux côtés de Tom Gilbert et celles aux côtés de Jeff Petry est stupéfiante.

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Pour sa part, Petry excelle, peu importe son partenaire, grâce à son excellente vision du jeu, son maniement de la rondelle et sa mobilité. Non seulement a-t-il su élever le niveau de jeu d’Emelin, mais il a aussi très bien fait une fois jumelé à Beaulieu.

Beaulieu joue mieux avec Petry, et vice-versa. Michel Therrien devrait garder ce duo pour l’instant, même si cela fait en sorte que la troisième paire de défenseurs soit moins stable. Si la tendance se maintient, le Canadien comptera sur une des lignes bleues les plus dominantes de la ligue, avec six joueurs qui s’échangent la rondelle avec une rapidité fulgurante.

Évidemment, Emelin réintégrera un jour l’alignement, mais pour le moment, les appariements défensifs sont en plein essor. La plupart des équipes dans la LNH manquent de défenseurs de qualité, tandis que le Canadien peine à trouver du temps de glace pour les siens en raison d’un excès de défenseurs de fort calibre. Le CH a l’embarras du choix, et ce, sans même mentionner Jarred Tinordi.

La relève
Une avalanche de blessures est tombée sur le Canadien dernièrement. Mais il faut reconnaître que l’équipe a été vraiment choyée à ce chapitre au cours des deux dernières saisons.

Il est maintenant temps de récolter les fruits du travail du dépisteur Trevor Timmins. Un petit exemple! Sven Andrighetto s’est joint à l’équipe et a eu un impact immédiat en récoltant deux buts en quatre matchs, en plus de redonner vie au trio d’Alex Galchenyuk.

C’est au tour de Daniel Carr de démontrer qu’il est en mesure de contribuer dans LNH. Carr a connu toute une carrière avec Union College, dans la NCAA, produisant 157 points en 160 matches. En tant que recrue, il a mené tous les joueurs des Bulldogs d’Hamilton la saison dernière, avec 24 réussites.

Il a prouvé qu’il avait l’instinct du buteur à tous les niveaux où il a évolué, grâce en partie à son tir trompeur. Un peu comme Max Pacioretty, Carr à la capacité de décocher un lancer en apparence faible, mais qui est en fait lourd et précis. La pléthore de blessures peut être vue comme une malédiction, mais c’est aussi l’occasion idéale pour tester la profondeur de l’organisation.

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