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Pas de grand ménage chez le Canadien

Photo: La presse canadienne

Personne (ou presque) au sein du personnel d’entraîneur et de la direction ne paiera le prix pour la saison de misère que vient de connaître le Canadien de Montréal.

Le propriétaire de l’équipe, Geoff Molson, le directeur général, Marc Bergevin, et l’entraîneur-chef, Michel Therrien, on fait front commun pour faire face aux médias lundi dans le cadre du bilan de l’équipe. La présence des trois hommes a vite confirmé qu’il n’y aurait pas de grand ménage au sein de l’organisation en dépit d’une décevante 13e place dans l’Est.

Molson a choisi la stabilité, indiquant que sa priorité était de conserver les services de Bergevin, qu’il a qualifié «d’un des meilleurs DG de la ligue». Au moment où cette décision était prise, l’avenir des autres membres de l’équipe était entre les mains de Bergevin. Ce dernier a adopté la même approche que son parton en gardant à ses côtés Michel Therrien. Tous les entraîneurs adjoints, à part Craig Ramsay, seront également de retour, tout comme Sylvain Lefebvre chez les IceCaps de St-John’s.

«Je n’étais pas prêt à tout virer à l’envers» – Marc Bergevin, directeur général du Canadien de Montréal

«Michel, dans ma tête, c’était clair qu’il allait être de retour, a-t-il expliqué. C’est mon homme pour continuer à diriger le Canadien de Montréal.

Il a justifié son choix en parlant de l’effort fourni par les joueurs en dépit des insuccès. «Le joueurs se donnaient et c’est important pour moi, a-t-il souligné. Je suis derrière [Michel]. Je crois en lui et je sais que c’est aussi le cas pour les joueurs.»

Si l’entraîneur n’a rien à se reprocher, comment expliquer les déboires de l’équipe alors? «Si Carey [Price] avait été en santé, nous ne serions pas ici aujourd’hui», a lancé Bergevin.

Bref, l’absence du gardien étoile, même si elle n’explique pas tout, a été la grande responsable de la glissade au classement du CH après un début de saison canon. Et Bergevin a expliqué pourquoi il n’a pas fait davantage pour remplacer Price. «Au départ, l’équipe jouait bien sans lui et selon les infos que j’avais, il était possible qu’il revienne en janvier. Rien ne me disait que je devais aller chercher un gardien», a-t-il dit.

«Quand ç’a commencé à glisser, j’ai fait quelques appels et ce qui était disponible n’allait pas nécessairement nous aider à s’améliorer à la position et je n’allais pas sacrifier le futur en sachant que Carey allait revenir éventuellement», a-t-il ajouté.

Bergevin a aussi dit avoir tenté de donner un coup de main en tentant d’ajouter du punch en attaque, sans succès. «J’ai même fait des offres audacieuses cette saison, mais elles ont été refusées.»

P.K. Subban n’est pas sur le marché
Se départir de P.K. Subban n’est pas dans les plans de Marc Bergevin. «Je n’ai pas l’intention de l’échanger. C’est un défenseur étoile dans cette ligue», a-t-il affirmé.

Le directeur général a toutefois refusé de qualifier Subban d’intouchable. Et Bergevin ne voit pas de problème à la relation entre Subban et l’entraîneur Michel Therrien. «Le travail du coach n’est pas d’être aimé de tous les joueurs. Ce que je sais, c’est que P.K., sous les ordres de Michel, a gagné un trophée Norris, a été en nomination pour un autre. Il est le joueur le plus utilisé de l’équipe et il est devenu un excellent défenseur.»

Therrien, pour sa part, lance rarement des fleurs à Subban. Il l’a fait hier. «Je me dois de travailler avec P.K., et j’ai du plaisir à le faire. C’est un travaillant et c’est un passionné. C’est le fun de travailler avec P.K. Subban», a-t-il affirmé.

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