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La FEUQ dit être très ferme sur le gel

Photo: Archives Métro

MONTRÉAL – À quelques jours de la tenue du Sommet sur l’enseignement supérieur, la FEUQ a réitéré sa position «très ferme» en faveur du gel des droits de scolarité.

Les associations membres de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) étaient réunies en congrès cette fin de semaine à Montréal pour préparer le Sommet qui se tiendra les 25 et 26 février.

Même avant la déclaration de la première ministre Pauline Marois au conseil national du PQ voulant que le gel et l’indexation au coût de la vie s’égalaient, la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, ne se montrait pas très ouverte à l’idée d’une augmentation équivalente à l’inflation.

En entrevue à La Presse Canadienne, Mme Desjardins a maintenu le gel demeure la solution la plus pragmatique, qui respecte à la fois la capacité de payer des étudiants et les finances publiques.

Plus tard, ayant appris la déclaration de Mme Marois, elle a accusé la première ministre de vouloir jouer avec les mots.

D’ici le sommet auquel elle n’a pas renoncé, Mme Desjardins entend «continuer de rencontrer les différents acteurs pour mettre de la pression sur le Parti québécois» afin d’arriver à un gel.

Questionnée sur les relations de la FEUQ avec l’ASSÉ, l’aile la plus radicale du mouvement étudiant, Mme Desjardins a tenu à prendre ses distances.

«Notre congrès ne s’est pas positionné en faveur d’un boycott ou pour lancer des ultimatums, a-t-elle lancé cinglante. L’année dernière, c’était très simple de faire des actions concertées parce qu’on avait un objectif conjoint contre la hausse. Cette année, définitivement, les objectifs ne sont pas les mêmes et sont mêmes contradictoires dans certains cas.»

La FEUQ n’entrevoit pas de grève dans l’immédiat pour mettre de la pression sur le Parti québécois. «Il y a plein d’autres moyens qui peuvent être utilisés pour s’assurer d’avoir gain de cause», a conclu Mme Desjardins.

De son côté, l’Assé a annoncé, sur son site internet, qu’elle rencontrera Mme Marois et le ministre de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, pour discuter de la question de la gratuité scolaire.

Le regroupement demande que le débat se fasse pendant le sommet et non derrière les portes closes d’un congrès d’un parti politique. Il a dénoncé ce qu’il qualifie d’improvisation. «Cela illustre un manque de sérieux et de respect envers les centaines de milliers de personnes qui se sont soulevées au printemps dernier pour demander une autre vision de l’éducation», a déclaré le porte-parole de l’ASSÉ Jérémie Bédard-Wien.

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