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Véronique Fournier prête pour les élections

Photo: Daphnée Hacker-B.

L’ancienne conseillère de ville Véronique Fournier a confirmé, lundi, qu’elle briguera les suffrages dans la circonscription de Saint-Henri–Sainte-Anne sous les couleurs du Parti québécois (PQ).

«Ma décision est mûrie, je veux continuer à servir la population», a déclaré Mme Fournier, qui a été défaite en novembre dernier aux élections municipales, alors qu’elle s’était jointe à la Coalition de Marcel Côté. Auparavant, elle a été conseillère de ville dans le district de Saint-Henri–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles pour le parti Vision Montréal, de 2009 à 2013.

En faisant le saut au provincial, Mme Fournier tentera de déloger l’actuelle députée libérale, Marguerite Blais. La dernière victoire péquiste dans cette circonscription remonte à 1976, lors de l’élection du parti de René Lévesque. Elle compte miser sur sa proximité avec la population du secteur. «Je vis dans le Sud-Ouest depuis plus de 15 ans, les citoyens me connaissent; ils savent que je peux autant représenter les gens qui ont bâti le quartier que les nouveaux arrivants», a-t-elle fait valoir.

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Reconnaissant que la circonscription englobe des populations autant francophones, anglophones qu’immigrantes, Mme Fournier ne croit pas que la bannière du PQ lui sera défavorable, même si cela implique de défendre le projet de souveraineté ou celui de la charte des valeurs. «Je suis une fière souverainiste, je crois qu’il faut simplement faire comprendre aux Montréalais que le PQ est le meilleur parti pour représenter et unir tous les Québécois, peu importe leurs origines», a-t-elle indiqué.

Celle qui a assuré jusqu’à tout récemment la présidence du Comité consultatif d’urbanisme du Sud-Ouest a affirmé qu’elle continuera de s’impliquer dans les dossiers tels que le logement social, la sécurité ferroviaire et la lutte à la pauvreté.

Plusieurs personnalités publiques sont venues appuyer la candidate, dont le ministre de la Culture, Maka Kotto, le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, ainsi que l’ancienne députée péquiste et chef de Vision Montréal, Louise Harel. «Véronique est une combinaison gagnante, un mélange de détermination, de sensibilité et de compréhension des enjeux financiers», a déclaré Mme Harel, qui salue les «trop rares» femmes trentenaires qui font le saut en politique.

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