Soutenez

Taux de participation anémique à Montréal

Photo: Yves Provencher/Métro

Les médias et les candidats avaient beau répéter que l’élection de 2013 était historique, les Montréalais n’ont pas répondu à l’appel. Le taux de participation, d’à peu près 40%, a été à peine plus élevé que celui, décevant, de 2009, qui avait été de 39%.

La campagne a beau avoir été le sujet numéro de l’actualité québécoise dans les médias pendant les quatre dernières semaines, selon l’analyse d’Influence Communication publiée la semaine dernière, les Montréalais n’ont pas fait preuve du même engouement.

Ce résultat ne surprend pas Danielle Pilette, professeure associée du Département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

«Les habitants de Montréal n’ont peut-être pas tort [de bouder l’élection]. C’était une élection où ils sentaient qu’ils devaient voter pour le moins pire candidat, laisse-t-elle tomber. Vraiment, voter pour le moins pire, ça ne mobilise pas beaucoup les électeurs.»

Le ton de la campagne y a peut-être été pour quelque chose aussi, d’après Mme Pilette, puisqu’il a été question de personnalité des candidats plutôt que d’idées.

«Les Montréalais ne sont pas dupes. Ça a été une campagne de la personnalité. Les deux meneurs, Denis Coderre et Mélanie Joly, sont ceux qui ont les personnalités les plus avenantes», analyse-t-elle.

Au Québec
En point de presse lundi matin, le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a indiqué que le taux de participation global au Québec avait été d’environ 50%, quelque 5 point de pourcentage de plus qu’aux élections de 2009.

[mec_storify url= »http://storify.com/journalmetro/taux-de-participation.js »]

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.