Soutenez

Élections provinciales: Bergeron fait ses demandes

Photo: Yves Provencher/Métro

Le chef de l’opposition officielle de Montréal, Richard Bergeron, compte interpeler les leaders des partis provinciaux vendredi afin d’obtenir des engagements fermes pour la métropole.

«Ça fait dix ans qu’on le demande, il est temps que Montréal dispose d’un fonds pour financer ses infrastructures routières et son transport en commun», a déclaré d’entrée de jeu M. Bergeron, en entrevue avec Métro. Contrairement au maire Denis Coderre, qui préfère attendre encore un peu avant de faire connaître ses attentes, M. Bergeron tiendra à 10h un point de presse durant lequel il demandera notamment aux partis provinciaux de s’engager à créer un fonds des transports.

Le chef de Projet Montréal estime que ce fonds financé par Québec devra contenir des montants annuels variant entre 400 et 500M$. La moitié des sommes serviront aux infrastructures routières, et l’autre moitié au transport collectif. «Il y a plusieurs sources de financement possibles, et les partis le savent, il faut juste se brancher, et vite», a-t-il dit, citant en exemple une taxe sur l’essence ou sur l’immatriculation.

M. Bergeron compte aussi «persuader» les partis de financer la première étape du recouvrement de l’autoroute Ville-Marie, un mandat que lui a d’ailleurs confié le maire Coderre. «Tous les partis ont déjà déclaré dans le passé qu’ils souhaitaient ce recouvrement, je vais leur rappeler!» a-t-il lancé. Il estime d’ailleurs que ce projet coûtera entre 50 et 75M$.

[pullquote]

Les chefs doivent aussi aussi s’engager à financer davantage le réseau scolaire montréalais, poursuit M. Bergeron. «Pendant que nos écoles tombent en ruines, ou sont fermées pour cause de moisissures, Québec finance la construction de nouveaux établissements dans les banlieues», a-t-il déploré. Cette situation est dramatique pour les familles de Montréal qui quittent par milliers l’île chaque année, a-t-il rappelé.

«Tous les partis politiques sont conscients de l’importance de Montréal; c’est le moteur économique et culturel de la province, c’est le lien entre le Québec et le monde entier… mais ils prennent peu d’engagements, car c’est dans le 450 qu’ils veulent gagner des votes», a déclaré M. Bergeron.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.