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Le Festiblues fait ses adieux

Louis Jean Cormier a enflammé la scène du Festiblues Photo: Collaboration Yvon Archambault

Moment riche en émotion dimanche dernier sur la scène du parc Ahuntsic alors que le rideau tombait sur le dernier Festiblues international de Montréal.

Les fondateurs de l’événement ont pris le micro pour dire que c’était l’ultime festival, mais ont tendu la perche pour que quelque chose de grande envergure vienne occuper la place qu’ils laissent dans le nord de Montréal.

«Il n’y a pas de nostalgie du festival, nous croyons que nous avons fait le tour, mais on regrette les gens avec qui nous travaillons qui pour certains sont avec nous depuis 19 ans», note Martin Laviolette, président du festival.

Entre 100 et 200 personnes, bénévoles, techniciens et artistes assurent la réussite du Festiblues chaque année.

Depuis le début, plusieurs jeunes des quartiers d’Ahuntsic ou de Montréal Nord allaient y travailler.

Le Festiblues est né d’une initiative sociocommunautaire d’insertion de jeunes marginaux, et a gardé sa mission sociale.

Même si ce sont des difficultés financières qui ont mis un terme à cette aventure qui a duré presque une génération, pour M. Laviolette, le Festiblues a toujours fait le plein de spectateurs.

«Cela marche depuis le début, mais il faut voir les comparables. Nous sommes à Montréal et les festivals nécessitent beaucoup de moyens», dit-il.

Autre événement

La place laissée libre aujourd’hui par le Festiblues peut être prise par un autre événement de grande envergure dans le nord de Montréal.

«On parle de 2017 et des choses grandioses à faire pour le 375e pourquoi ne pas penser à un grand événement culturel pour le nord de l’île?», s’interroge-t-il.

Dans le communiqué signifiant les adieux du Festiblues, les membres du conseil d’administration assurent qu’ils exploreront, avec des acteurs importants du Grand Montréal, les possibilités de déployer un projet rassembleur qui poursuivrait la mission du Festiblues de faire rayonner le nord de l’Île.

«Probablement qu’il faut sortir de l’esprit d’événement de quartier, mais il y a un potentiel dans le nord de l’île et il faut savoir l’exploiter», croit M. Laviolette.

Pour la dernière soirée, le Festiblues avait programmé un spectacle 100 % blues. Avec Bob Walsh, Jim Zeller et Guy Bélanger. Malheureusement, Walsh malade n’a pu monter sur scène.

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