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La piscine Sophie-Barat fait encore des vagues

Photo: Archives/Métro Media

Une autre fermeture de la piscine Sophie-Barat avait provoqué l’émoi à Ahuntsic durant les Fêtes. Cette installation sportive, entièrement rénovée, défraye la chronique depuis le lancement des travaux de réfection en 2016.

Une activité Wibit, pose de structures gonflables sur l’eau prévue le 27 décembre 2018, avait été annulée. La turbidité de l’eau était trop importante. Des éléments en suspension rendaient le liquide trop trouble, ce qui ne permettait pas d’autoriser les baignades.

Dans un premier communiqué annonçant l’annulation de l’activité, l’arrondissement invoquait «un problème mécanique» et la non-conformité «aux normes provinciales de la qualité de l’eau». «Tous les matins, lorsque les employés entrent au travail des prises de tests sont effectuées. Si les paramètres physico-chimiques ne rencontrent pas les normes de qualité prescrite par la loi, nous sommes dans l’obligation de fermer tant que le tout n’était pas rétabli», a-t-on expliqué dans un courriel à la suite des questions posées par le Courrier.

La piscine intérieure, la seule d’Ahuntsic-Cartierville, est officiellement ouverte depuis le 22 septembre dernier, mais ce énième problème venait s’ajouter à la série des reports d’ouvertures  et de fermetures.

Feuilleton
L’ultime épisode de ces déconvenues s’est déroulé au printemps 2018, lorsque l’arrondissement a annoncé que cette installation de sport et de loisir serait interdite au public du 18 juin au 20 septembre, en pleine saison estivale, pour corriger des malfaçons observées après sa rénovation.

Avant cela, la piscine n’avait pu être utilisée pendant un an et demi, entre 2016 et 2017 pour des travaux de rénovation majeurs.  De nombreuses difficultés étaient déjà survenues durant ce chantier qui avait accusé plus de sept mois de retard après la date initialement prévue.

La piscine aurait dû rouvrir en août 2016. Les délais s’étaient accumulés lors de la démolition de la structure et le remplacement du système de rétention d’eau. Elle avait été ensuite fermée l’été 2017, à peine deux mois après sa première réouverture.

Qui est responsable ?
Pour rectifier les problèmes successifs «les sous-traitants d’origine sont venus corriger leurs déficiences, pour d’autres problèmes différents entrepreneurs ont été impliqués», souligne –t-on à l’arrondissement.

Quant à d’éventuelles poursuites contre les contractants, au vu des multiples malfaçons auxquelles l’arrondissement et les usagers ont dû faire face, l’administration locale n’a pas encore défini «le processus avec le service du contentieux de la Ville.»

Par ailleurs, l’arrondissement avait annoncé l’automne 2018 la pose d’un refroidisseur à sec. Le système qui sera installé sur le toit du bâtiment permettra de réduire le taux d’humidité observé depuis plusieurs années dans cette infrastructure sportive.

L’ajout de cet équipement qui devrait se faire prochainement ne devrait pas nécessiter d’autres fermetures.  Les élus ont voulu éviter d’augmenter encore plus la facture des travaux de réfection.

Ils ont demandé un financement de 690 000$, soit 100% du projet, au Programme aquatique de Montréal (PAM) de la Ville de Montréal, destiné à la mise aux normes des piscines. L’arrondissement assurera ensuite les frais d’exploitation.

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