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Élections scolaires : Jocelyne Cyr veut collaborer avec les parents

Jocelyne Cyr, commissaire sortante de la circonscription scolaire de Cartierville, brigue la présidence de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). À la tête de son équipe, Priorité ÉCOLE, elle veut que la CSDM soutienne les écoles à faire réussir les élèves et s’occupe surtout de l’administration.

« Je suis partie à l’assaut de la présidence de la CSDM parce que lorsque j’étais à la tête d’une circonscription, j’avais choisi une façon de travailler que je ne retrouvais pas avec l’équipe qui était en place », explique Mme Cyr.

En plus de son mandat de commissaire scolaire, elle cumule plus d’une décennie de bénévolat dans les écoles et de postes de présidence ou de représentation au sein de comités de parents.

C’est fort de cette expérience qu’elle dit avoir forgé ses convictions par rapport à l’école publique.

Pour elle : « il faut que l’institution soit au service des écoles. » Elle veut que la CSDM se charge du travail administratif et laisse les écoles s’occuper des élèves.

« Il ne faut plus travailler en réaction, mais agir en amont et s’assurer que tout doit être fait pour la réussite des élèves, chose que l’on ne fait pas », martèle Mme Cyr.

Une commission plus rigoureuse, centrée sur l’administration et plus transparente qui donne les informations aux parents, c’est en cela que se résume son programme. Ses moyens pour y parvenir : la démocratisation et plus d’autonomie pour les établissements.

Mme Cyr veut mobiliser ce qu’elle appelle la communauté autour des écoles, les comités de quartier et les parents. « Il faut les amener à jaser avec nous, expose-t-elle. Les parents ne doivent pas être présents uniquement au conseil d’établissement et à l’organisme de participation des parents (OPP), il faut travailler ensemble. »

Au moment où le secteur de l’éducation connaît des restrictions financières importantes, Mme Cyr avoue qu’elle n’est pas contre les compromis, mais elle fixe une ligne rouge.

« On ne négocie pas les services aux élèves », assène-t-elle.

Elle veut explorer des pistes déjà évoquées comme les revenus à tirer des bâtiments, l’optimisation et les taxes scolaires.

Elle soutient que la CSDM a besoin de plus d’argent notamment à cause de son mandat suprarégional pour la prise en charge des enfants handicapés ou en difficulté d’adaptation et d’apprentissage (HDAA).

« Cela, le ministre n’a pas d’autres choix que de le reconnaître », assure-t-elle.

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