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Comment pouvez-vous répondre aux enjeux de l’expansion démographique dans votre circonscription?

La rédaction adressera chaque semaine une question aux candidats des quatre principales formations politiques de la présente campagne électorale. Nous publierons leurs réponses dans nos pages.

Christine St-Pierre, Parti libéral du Québec

Tous conviennent que nous sommes privilégiés au Québec de pouvoir compter sur les communautés culturelles qui contribuent à la vigueur de notre économie et nous nourrissent d’apports culturels riches en diversité.

La reconnaissance, la protection et la promotion de notre héritage culturel, de notre culture et de la langue française peuvent très bien s’exprimer par une attitude inclusive. Ce sont ces valeurs que véhicule le Parti libéral du Québec.

Le Parti québécois n’a pas le monopole de la protection de la langue française et de la promotion de la culture. D’autant plus que ses charges insensées pour une nouvelle loi 101, les cégeps obligatoirement francophones pour les étudiants francophones et allophones, sont des approches négatives qui divertissent des vrais enjeux qui doivent retenir notre attention.

Le déficit démographique nous menace de façon pressante. Si nous voulons en contrer les effets néfastes, nous devons accueillir des entrepreneurs étrangers et des travailleurs qualifiés qui contribueront à la richesse collective. Cette dernière nous permettra de préserver nos acquis sociaux et d’en améliorer les services pour tous les Québécois: qu’il s’agisse de soins à domicile pour les personnes âgées, des cliniques de groupes de médecine familiale, d’écoles assez spacieuses pour tous les étudiants, de logements sociaux et communautaires, de l’accès à des bibliothèques publiques, de l’aide sociale pour les plus démunis.

Avec le Parti libéral du Québec, avec notre premier ministre Jean Charest, assisté d’une équipe de candidats, solides, expérimentés, dévoués, nous agissons de concert pour le Québec.

Marianne Breton Fontaine, Québec Solidaire

Pour avoir le quartier que nous voulons et répondre aux besoins multiples de tout le monde, il y a beaucoup à faire dans l’Acadie. Le logement abordable est une chose essentielle à développer, pour les familles du quartier et pour les ainés. Québec solidaire s’engage à construire 50 000 logements sociaux en cinq ans. Et afin de permettre à tout le monde de mieux circuler tout en protégeant l’environnement, nous misons sur plus de transport collectif, et avant tout, un transport électrifier.

L’éducation est au cœur d’une société en santé. Ainsi Québec solidaire s’engage à mieux financer nos écoles de la maternelle à l’université en instaurant la gratuité scolaire et en augmentant les ressources disponibles pour les élèves et les professeurs. Les garderies devraient aussi avoir des heures plus flexibles pour accommoder les parents qui n’ont pas des emplois aux heures régulières, tout en augmentant le nombre de places.

Si le principe du droit à un niveau de vie décent est reconnu formellement depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, cette reconnaissance n’a pas suffi pour garantir l’exercice de ce droit. À Québec solidaire, nous voulons véritablement mettre fin à la pauvreté et mettre en pratique cet article de la charte. À travers la politique de plein emploi que nous proposons, un revenu minimum sera assuré pour le plus grand nombre dès l’âge de 18 ans. Cette politique sera introduite progressivement et remplacera l’aide sociale qui actuellement ne permet pas pour plusieurs de sortir de la pauvreté.

Abel Arslanian, Coalition avenir Québec

L’immigration est une clé à la croissance démographique pour l’avenir du Québec. Il faut faciliter l’insertion des nouveaux arrivants sur le marché du travail et leur intégration harmonieuse à la société. La Coalition propose une série de mesures afin d’améliorer les mécanismes d’intégration des immigrants.

L’abolition des commissions scolaires permettra aux écoles de devenir plus autonomes et mieux adaptées à leur milieu en offrant des services qui sauront répondre aux besoins de leur clientèle. La Coalition lancera une offensive contre le décrochage scolaire débutant par l’ajout de cinq heures de plus à l’école secondaire par semaine, dans le but avoué d’augmenter le taux de diplomation de 72% à 80%.

La Coalition veut améliorer l’employabilité des immigrants par une meilleure formation et accroître les taux d’emplois de certaines catégories de travailleurs, notamment les personnes âgées de 55 à 64 ans. La Coalition veut transférer plus de responsabilités et de ressources aux municipalités et jouera un rôle de partenaire dans le logement social. De plus, elle s’assurera que la Société canadienne d’hypothèque et de logement ne se désiste pas de ses responsabilités.

Des mesures comme une réduction de 1 000$ pour les familles de classe moyenne et un crédit d’impôt de 1 000$ facilitant l’accès à la propriété ainsi que l’élimination de la taxe santé devraient mener à l’amélioration des conditions de vie des Québécois.

Rachid Bandou, Parti québécois

L’intégration des immigrants nous interpelle tous, surtout dans l’Acadie.

Le français langue de l’affichage commercial et industriel, langue de travail et l’intégration des immigrants sont intimement liées! Au Québec, en particulier à Montréal, c’est en français que ça doit se passer! Pourquoi un immigrant apprendrait-il le français s’il ne peut gagner sa vie dans cette langue?

En tant qu’immigrant parlant français, j’ai vécu la surprise de me voir imposer l’anglais pour obtenir un emploi. Cette situation n’a pas changé!

Tous les Québécois «d’origine», qui eux aussi ont vécu un traitement semblable avant la loi 101, comprennent la frustration des parlants français qui viennent ici, les baisses d’estime, les drames personnels et familiaux, le gaspillage de compétences, que vivent trop d’immigrants, et depuis trop longtemps.

Bien sûr, il y a d’autres facteurs comme la reconnaissance des compétences professionnelles qu’il faut aussi régler, mais le français langue de travail est essentiel pour nous tous. Même combat du «nous»!

Le Parti québécois déposera une nouvelle loi 101 qui, notamment, s’appliquera aux entreprises de 11 à 49 employés pour renforcer la place du français sur le marché du travail.

La langue française est en péril à Montréal! L’Office de la langue française ne fait rien pour l’affichage, il faut des plaintes! Et quand les plaintes viennent, 145 dans l’Acadie, 333 dans Saint-Laurent, la ministre crie à la démagogie et s’enferme dans le déni!

À nous de choisir, mieux pour le Québec et la protection du français.

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