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Une jeune Ahuntsicoise à l'UNESCO

Une Ahuntsicoise de 5e secondaire s’est rendue à Winnipeg pour une conférence de l’UNESCO visant à sensibiliser les jeunes à l’importance d’une réflexion citoyenne sur les droits de la personne. À quelques jours de la date limite pour l’admission au cégep, le Courrier a rencontré Roxanne Ocampo-Picard, ambassadrice conscientisée.

Intitulé Apprendre ensemble à changer notre monde, cette convention tenue en décembre dans le cadre du cycle des Conférences internationales du réseau des écoles associées de l’UNESCO, dont le collège Regina Assumpta fait partie, a rassemblé plus de 300 élèves du Canada, d’Allemagne et des États-Unis.

«Le but de la conférence, c’était d’inspirer les jeunes à apporter du changement dans leur communauté et à partager des idées de projets», résume Roxanne en rétrospective. Choisie par un comité de professeurs pour représenter le collège à cette conférence, l’étudiante affirme se sentir grandie de ces trois jours intenses de discussion.

Les thèmes abordés ratissaient large entre le trafic humain, l’esclavage moderne, l’itinérance, les droits des handicapés, des autochtones et ceux des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres.

«Il y a été également question de journalisme. C’était même très présent. Nous avons discuté de liberté d’expression et de droit de parole», indique Roxanne.

D’ailleurs, elle entend poursuivre ses études dans cette branche. «Je compte faire le cours en journalisme à Jonquière. J’aimerais donner davantage de place dans les médias aux causes qui me tiennent à cœur.»

Intéressée par les notions d’accommodements et les principes de tolérance, Roxanne croit que des médias plus ouverts à des sujets marginaux formeraient des citoyens plus conciliants.

Jamais trop tôt

«Un des messages qui a été véhiculé pendant ces trois jours, c’est qu’au fond, il n’est jamais trop tôt pour commencer à s’impliquer. D’être en contact avec tous ces activistes, ça m’a un peu redonné espoir», témoigne l’Ahuntsicoise.

Roxanne déplore d’ailleurs le manque d’ouverture de certains de ses camarades de classe. «Ça peut être démotivant à la longue.»

Mais son séjour à Winnipeg lui a fait voir l’envers de la médaille. «Je pense que ce qui m’a le plus marquée, c’est de rencontrer des Manitobains. En tant que Québécois, on a tendance à mettre tous les Canadiens anglais dans le même paquet. L’intégration des communautés autochtones, métis et franco-manitobaine à Winnipeg rend les gens ouverts d’esprit», raconte-t-elle.

Pour l’anecdote, Roxanne se dit tout à fait d’accord avec l’inscription sur les plaques d’immatriculation de la province. Celles-ci arborent: Friendly Manitoba.

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