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Maria Mourani officiellement candidate du NPD à Ahuntsic-Cartierville

Photo: Amine Esseghir / TC Media

Maria Mourani a été officiellement investie candidate du Nouveau Parti démocratique (NPD) dans la circonscription fédérale d’Ahuntsic-Cartierville le 21 janvier à la maison de la culture d’Ahuntsic. Elle se donne pour priorité la sécurité nationale. Devant un parterre de plus de 200 sympathisants, elle a été accueillie officiellement dans l’équipe du NPD par le chef du parti, Thomas Mulcair.

M. Mulcair s’est dit fier de recevoir dans les rangs de sa formation une candidate aussi prestigieuse qu’il a qualifiée de «femme de principes». Comme attendu, Mme Mourani n’a rencontré aucune concurrence au sein du NPD dans sa circonscription. L’ancienne bloquiste débarque au NPD avec les dossiers qu’elle suit depuis longtemps et qu’elle connaît le mieux. Elle a évoqué la question de la sécurité nationale et elle a refusé aux conservateurs le monopole de cette question. Pour Mme Mourani, il est possible de vivre dans une société où règne la sécurité et où on respecte les droits de la personne.

Porter les mêmes dossiers
«Les dossiers de la prostitution, des gangs de rue, de la sécurité publique et nationale, sont ceux que je maîtrise le mieux, a-t-elle déclaré en entrevue avec le « Courrier ». Sur ces points, j’ai trouvé au NPD l’écoute nécessaire et la reconnaissance de ma compétence. Si elle considère que la question de la sécurité est urgente, elle a mis en avant les risques de la radicalisation.

«Actuellement, je fais une analyse du phénomène, confie-t-elle. Je rencontre des familles, des gens qui travaillent avec ces gens et des agents de la GRC pour comprendre.» Mais, elle soutient déjà que l’on fait d’abord face à un problème de ressources dans ce domaine.

«Il y a un travail de terrain qui n’est pas fait. Dans une ville comme Edmonton, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) n’a qu’un seul agent en relation avec les communautés. Il faut aussi investir dans la recherche alors que les conservateurs veulent couper dans ce budget.» Elle plaide aussi pour la mise en place d’un fond de prévention de la radicalisation identique à celui qui a été mis en place pour les gangs de rues qui aiderait aussi à la «déradicalisation».

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