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Pierre Lavoie au collège Mont-Saint-Louis: un modèle pour les jeunes

Photo: Collaboration spéciale

S’engager pour une cause, défendre les saines habitudes de vie, lutter contre les maladies génétiques, les raisons qui poussent Pierre Lavoie à courir sont très nombreuses. Il est venu les exposer devant les jeunes du collège Mont-Saint-Louis, à Ahuntsic, le 22 janvier.

Devant un peu plus de 300 étudiants, certains accompagnés de leurs parents, Pierre Lavoie, initiateur du défi éponyme a développé deux heures durant les raisons qui le motivent et le poussent à affronter les défis les plus divers. Sous le titre «le pouvoir de l’engagement», Pierre Lavoie a rappelé son parcours sportif et son expérience humaine.

«J’étais pourri au 50 m», rappelle celui qui a remporté trois fois l’Ironman d’Hawaï, une compétition de triathlon (natation, cyclisme et course à pied) des plus difficiles au monde. L’homme engagé dans la lutte à l’acidose lactique, une maladie génétique, a perdu deux de ses enfants atteints de ce mal. C’est grâce à lui et à sa contribution qu’aujourd’hui, un test de dépistage efficace permet aux couples porteurs du gène de cette maladie d’éviter d’avoir des enfants malades condamnés à mort dès leur naissance.

La passion
L’homme de 52 ans, athlète confirmé et personnalité engagée, a voulu transmettre aux jeunes quelques leçons tirées de son expérience. Lui qui n’était pas un grand sportif a eu la chance de rencontrer sa compagne qui l’a encouragé à changer ses habitudes de vie. «J’ai fumé durant sept ans, j’ai arrêté de fumer. C’était très dur», raconte-t-il. Un épisode dans le long parcours de sportif qui le mènera d’abord à faire le marathon de Montréal. À sa première participation, il avait fait baisser le temps de parcours de 15 minutes.

«Je rentrais dernier au 50 m et tout le monde peut me battre sur les courtes distances, note-t-il. C’est une question de morphologie des muscles.» Désigné comme mauvais sportif, il aurait pu ne jamais devenir l’homme qu’il est aujourd’hui. Ce qui l’a conduit à faire de plus en plus d’efforts, une sorte de feu sacré. «Il faut avoir une passion», explique-t-il.

Le sport et la lutte contre les maladies génétiques ne sont pas les seuls moteurs qui animent Pierre Lavoie. Il milite pour les saines habitudes de vie et met tous ses efforts sur les jeunes générations. Il considère aberrant d’investir dans un système de santé pour guérir des gens qui certes vivent de plus en plus longtemps, mais de plus en plus mal.

Les engagements
En favorisant une vie active, une bonne alimentation et de saines habitudes, on obtient une meilleure qualité de vie et un vieillissement dans de meilleures conditions. Tout en rendant hommage aux enseignants, il préférerait voir le gouvernement investir plus dans l’éducation.

Pierre Lavoie qui pour l’ensemble de ses projets sollicite essentiellement des partenaires privés, rappel que tout un chacun peut par son engagement apporter les changements pour un mieux-être commun. Tout au long de sa conférence il a projeté des images de ses défis, notamment l’impressionnant défi cycliste, pour expliquer que ce genre d’événement grandiose n’est pas l’apanage des seuls grands sportifs mais qu’ils s’adressent à tous, quel que soit leur niveau de préparation sportive.

Il a annoncé que le grand défi Pierre Lavoie prendra un nouveau virage à partir de cet automne faisant du Québec un des premiers endroits qui favorise les saines habitudes de vie dans la société. Il n’en a pas dit plus sur les détails laissant la surprise pour la fin de l’année. Pour la course de nuit, un des moments phares du grand défi Pierre Lavoie, il y aura 70 élèves du collège Mont-Saint-Louis pour y participer cette année.

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