Soutenez

La Promenade Fleury va bien, merci

Sur la Promenade Fleury, la question de la fermeture des locaux pour une longue période ne semble pas se poser. Photo: Archives / TC Media

La problématique des locaux vacants sur les rues commerciales ne concerne pas la Promenade Fleury, une des plus anciennes Société de développement commercial de Montréal. Selon François Morin, directeur général, le taux d’occupation a toujours été très élevé sur la Promenade Fleury. «Le nombre de cotisants à une SDC varie en fonction de l’occupation, selon lui.

Le taux d’occupation était de 98% il y a plus de cinq ans (historiquement très élevé depuis toujours) et est aujourd’hui de 95%.» Les locaux vacants se répartissent également entre les bureaux et les Rez-de-chaussée. «2,5 % de vacance de RDC pour une artère de 1,4 km, ça n’est pas énorme», observe le premier responsable de la SDC.

Survie et conversion
Le taux de survie des commerces sur les cinq dernières années semble excellent aux yeux de M. Morin. «Peu de commerces ont vu le jour pour disparaitre aussitôt, note-t-il. La plupart s’étant installé il y a quelques années sont des commerces phares de La Promenade aujourd’hui.» Il cite à ce propos Incorruptibles ou Sweet Isabelle ou d’autres commerces qui ont pignon sur rue depuis plus de 25-30 ans et devenus de véritables institutions tel que Koury, Aird, Bijouterie Chayer.

«Le « taux de survie » dépend davantage du secteur ou domaine dans lequel évolue un commerce plus que sa situation géographique, faut valoir le directeur de la SDC. Par exemple, un restaurant à Montréal a un taux de survie de 2 ans. Sur Fleury, le Petit Flore a fêté ses 20 ans l’année dernière, la Molisana y est depuis plus de 30 ans, etc. Tout est relatif.» La conversion est également difficile à évaluer.

«Certains commerces demeurent vacants plus d’un an, voire deux ans. D’autres sont loués avant même d’être complètement vidés», dit M. Morin. Pour lui, divers facteurs entrent en ligne de compte comme le prix du loyer, l’état des locaux ou la situation.

Déploiement sur le Web et nouvelles habitudes
Si les 2013 et 2014 ont été difficiles pour grand nombre de commerçants, notre interlocuteur constate que les comportements d’achats en magasin changent, notamment le déplacement sur le Web. «Par contre, le consommateur cherche encore une expérience personnalisée, unique ce que seule une artère commerciale – ou presque – peut offrir.» Selon lui, les commerçants qui savent répondre à la recherche de nouveauté du consommateur et qui savent être présent sur Internet tirent leur épingle du jeu.

Pour M. Morin, le problème de vacance à long terme observé sur la Main est plutôt isolé, quoique réel. La solution pour lui repose sur la réduction du fardeau fiscal tel que proposée par le conseiller immobilier Pierre-René Perrin qui réduit les taxes des commerçants actifs et pénalisent les propriétaires spéculateurs.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.