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Trois Canadiens sur quatre vivent sous le fardeau de la dette

Mené auprès de 2000 Canadiens, le sondage de BDO Canada dévoile des statistiques alarmantes. Photo: Getty Images

74% des Canadiens vivent sous le fardeau de la dette, selon ce que révèle le premier indice d’accessibilité financière de BDO Canada.

Mené auprès de 2000 Canadiens, le sondage commandé à Ipsos par BDO Canada dévoile des statistiques alarmantes.

Les chiffres révèlent que 74% des répondants vivent sous le fardeau de la dette, les cartes de crédit et les prêts hypothécaires étant parmi les dettes les plus courantes.

Parallèlement, 46% des Canadiens admettent que le revenu de leur ménage ne leur permet pas de vivre sans dettes. Près d’un quart d’entre eux (23%) soutiennent que leur dette personnelle est tellement importante qu’ils pensent avoir atteint un point critique, se sentant dépassés.

« Il n’est pas surprenant que les Canadiens soient surchargés de dettes, mais ce que notre indice d’accessibilité met en lumière est la raison pour laquelle nous sommes dans cette situation financière : le Canada n’est pas un pays abordable », indique Doug Jones, président de BDO Canada.

Heureusement, le sondage démontre que plus de la moitié des répondants (55%) affirment avoir réduit leurs besoins non essentiels, comme des sorties au restaurant ou des vacances, dans le but de réduire leurs dettes, alors que 16% ont choisi de détruire leurs cartes de crédit.

Femmes, milléniaux et autres données
Parmi les autres statistiques, le sondage dévoile que les femmes canadiennes, les milléniaux et les membres de la génération X sont confrontés à de plus grands défis.

En effet, comparativement à la moyenne des hommes canadiens endettés (45%), le niveau d’endettement est plus élevé chez les femmes (52 %), la génération Y (49 %) et la génération X (57 %).

Aussi, plus de la moitié des Canadiens (56%) disent ne pas être suffisamment préparés aux événements importants de la vie.

D’ailleurs, près de trois Canadiens sur quatre ont reporté certaines dépenses au cours des deux dernières années, simplement car ils ne pouvaient se les permettre. Parmi ces dépenses, on retrouve le remboursement d’une dette de crédit, un achat important (maison ou voiture), la poursuite des études supérieures.

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