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Manifestation du RCLALQ à la place Valois

Le Regroupement de comités logements et d’associations de locataires du Québec (RCLALQ) demande un véritable contrôle des loyers pour que les locataires puissent se loger décemment à des coûts abordables.

À l’occasion de la Journée des locataires, le 24 avril, le RCLALQ a tenu une manifestation dans les rues de Hochelaga-Maisonneuve pour appuyer ses revendications, dénoncer la « gentrification » et ses effets pervers.

C’est devenu excessivement cher de se loger, constate Diane (nom fictif puisqu’elle souhaite garder l’anonymat). J’ai trois enfants et je vis de l’aide sociale. Personne ne veut me louer un appartement décent. Je dois cohabiter avec la moisissure et me contenter d’un petit logement pour arriver. On s’entasse les uns sur les autres.

La situation de Diane serait fréquente selon le RCLALQ.

« L’apparition de nombreux condos a eu un effet à la hausse sur le prix des loyers dans le quartier. Il en coûte maintenant en moyenne 860 $ par mois pour un logement de trois chambres dans Hochelaga-Maisonneuve, une augmentation de plus de 33 % depuis 10 ans », fait remarquer France Émond, du RCLALQ, devant plus de 200 personnes rassemblées à la place Valois, symbole même de l’embourgeoisement dans le quartier.

Pour qu’une telle situation cesse, le RCLALQ souhaite que le gouvernement du Québec accorde un « vrai pouvoir de contrôle » à la Régie du logement. L’organisme aimerait que les taux d’augmentation suggérés par la régie deviennent obligatoires plutôt que facultatifs.

Neuf locataires sur 10 reçoivent des hausses de loyer abusives, estime le RCLALQ. Le gouvernement doit mettre ses culottes une fois pour toutes, ajoute la porte-parole du regroupement. (S.C.)

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