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Dopamine déménagera rue Sainte-Catherine

Dopamine pourra finalement quitter ses locaux exigus de l’avenue Bennett pour avoir pignon rue Sainte-Catherine, au cœur de la clientèle qu’il dessert.

L’organisme communautaire, qui soutient et accompagne les personnes consommant des psychotropes, disposera de locaux adaptés à ses besoins et deviendra propriétaire plutôt que locataire.

Les changements seront majeurs, mais surtout les bienvenus. L’organisme pourra adapter ses services aux nouvelles réalités de sa clientèle, principalement des itinérants et prostituées.

Sur place, on retrouvera notamment un service de buanderie et des douches. Les bureaux d’intervention seront mieux aménagés. Ils permettront d’offrir un encadrement personnalisé et confidentiel aux usagers.

La position géographique des nouveaux bureaux, au cœur de la rue Sainte-Catherine, sera également un atout. L’accès aux services de l’organisme sera facilité et elle améliorera la réponse des intervenants dans le sud-ouest du quartier.

Le déménagement est rendu possible grâce à une subvention de 635 000 $ du gouvernement fédéral.

L’obtention de cette somme n’a pas été une sinécure. La députée fédérale de Hochelaga, Marjolaine Boutin-Sweet, a multiplié les représentations auprès de ses homologues du gouvernement Harper.

Ses collègues, provincial et municipal, Carole Poirier et Réal Ménard, de même que les directeurs de l’Agence de santé et de services sociaux de Montréal et du CSSS Lucille-Teasdale ont aussi joint leur voix à celle de Mme Boutin-Sweet pour appuyer le dossier et en rappeler son importance à plusieurs reprises.

« Nous travaillons sur notre transfert depuis quatre ans. Pour nous, la confirmation de la subvention du fédéral est une excellente nouvelle. Elle arrive à un bon moment pour notre clientèle », de remercier Luc Morin, directeur général de Dopamine.

Centre de répit?

Le transfert de Dopamine est un premier pas vers la mise en place d’un ensemble de ressources pour répondre aux problèmes entourant l’itinérance, la prostitution et la toxicomanie.

Les locaux laissés vacants par l’organisme pourraient être transformés en centre de répit pour les prostituées. C’est du moins l’option privilégiée par les élus et intervenants du quartier.

Le centre de répit comprendrait quatre lits pour permettre aux travailleuses du sexe de « dégriser » et des installations sanitaires pour qu’elles puissent prendre une douche. Des professionnels seraient sur place pour soutenir les filles dans leurs démarches de réinsertion.

Quatre autres lits seraient réservés pour des hommes itinérants.

Les demandes en ce sens ont déjà été déposées auprès des instances concernées. Il ne manque que l’approbation des sommes pour aller de l’avant.

« Nous aimerions obtenir une réponse positive en début d’année 2013, pour que le projet voit le jour dès l’été prochain », explique Carole Poirier, députée provinciale de Hochelaga-Maisonneuve.

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