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Un juste retour

À la suite de ma guerre de mots contre le fournisseur Internet Radioactif, je me sentais primé. Je  voulais en débattre avec une autre Compagnie ! Lorsqu’une facture erronée de plus de 150$ de  Bell me parvient, je crois en avoir la chance.

Malheureusement pour moi, George, le commis au téléphone, règle mon problème en deux temps trois mouvements. Déçu, je décide d’aller m’acheter quelque chose pour me remonter le moral.

Je m’arrête donc chez La Source pour me procurer un lecteur MP3… Voici le courriel que je leur ai fait parvenir quelques jours plus tard :

Dimanche dernier (25 novembre) je me suis procuré un lecteur MP3/radio COBY à votre succursale. C’était le démonstrateur, donc une boîte « ouverte ».

De retour chez moi, je retire le lecteur de son emballage sans l’endommager davantage, puis le met en route.

Premier constat, l’écran tactile fonctionne très mal. Mais bon, pour 35$ je ne peux pas me plaindre. Par contre, lorsque je choisis la fonction radio, je ne peux choisir la fréquence que je désire. Seules les 4 programmées sont disponibles… et ce sont des fréquences non-utilisées.

Je remets donc le tout dans l’emballage et, aujourd’hui (28 novembre), je retourne au magasin pour me faire rembourser. Et oh surprise, on me dit que c’est impossible pour deux raisons:

Premièrement,  la boîte est ouverte et on ne peut revendre une boîte ouverte… pourtant c’est comme ça qu’on me l’a vendu !

Deuxièmement, on me parle des écouteurs qui ne peuvent être remboursés pour des raisons hygiéniques. Je leur explique que c’est un lecteur MP3 que je me suis procuré et non pas des écouteurs, et que lesdits écouteurs sont encore dans l’emballage SCELLÉS.

Malgré tout, on me demande de « comprendre » qu’on ne peut pas me rembourser. J’ai beau leur dire que ce n’est pas tant le consommateur qui doit comprendre que le commerçant. Mais rien n’y fait.

Voulant être bon joueur, je demande si je peux avoir un crédit. On me dit oui, mais que je dois l’utilisé immédiatement ! Le problème, c’est que je n’ai besoin de rien en ce moment. Je m’obstine 2-3 minutes en pure perte de temps et je quitte le magasin.

Au final, je me retrouve avec un produit (que vous offrez) qui ne correspond pas à ce qu’il prétend être, et que je ne peux me faire rembourser pour 2 raisons qui ne tiennent pas la route. Et si je veux un crédit, on m’oblige à le prendre immédiatement.

Je trouve cette façon de faire irrespectueuse envers votre clientèle. Je vais donc envoyer ce courriel à l’Office de la Protection du Consommateur pour avoir leur avis sur mon cas et voir si je peux me faire rembourser mon achat.

Et il va s’en dire que plus jamais je ne dépenserai un seul dollar dans vos magasins et que j’encouragerai tous mes amis, famille et connaissances à faire de même.

Bien à vous

Sébastien Cholette

 

Le lendemain matin, j’ai ce courriel qui m’attend dans ma boîte de réception :

Bonjour Sébastien,

Nous vous remercions pour votre email et nous nous excusons pour les inconvénients. S’il vous plaît voir le gérant du magasin Benoit et il remboursera l’unité pour vous.

Merci

La Source

 

Quelques minutes plus tard, je reçois même un appel d’une dame nommée Marguerite qui me dit de vive voix la même chose. Je dois avouer que cette victoire me faisait un petit velours.

Je revêts mon costume de bonhomme de neige pour affronter le premier grand froid de la saison et me rends au magasin pour rencontrer le dénommé Benoit. En chemin, j’essaie de me convaincre de ne pas  être baveux durant la transaction…

…mais c’est peine perdue.

Pendant que Benoît procède à mon remboursement, je ne peux m’empêcher de lui spécifier que si son employé (qui n’est pas très loin dans le magasin) m’avait donné un crédit utilisable à tout moment, je n’aurais pas exigé un remboursement comme c’est le cas en ce moment.

Certains me diront que ce n’était pas nécessaire.

C’est vrai, mais…

Oh comme ce fût satisfaisant !

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