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Chronique policière: Fraude, barricade et stationnement

Photo: Archives TC Media

Des résidents de Hochelaga-Maisonneuve ont été victimes de la fraude du petit-fils, dont certains ont perdu plusieurs milliers de dollars.

Une personne se faisant passer pour un membre de la famille aux prises avec un problème urgent joint la victime et lui demande de lui donner de l’argent rapidement, soit par transferts de fonds ou en envoyant une personne récupérer les sous chez la victime.

«Quand quelqu’un vous appelle à ce propos, raccrochez! Il n’y a aucun corps policier ou instance judiciaire qui va aller récupérer des sous directement chez une personne. Seul un huissier a cette autorité. Il faut toujours que la personne se rende à la cour pour défrayer les coûts. Il ne faut jamais remettre l’argent directement à la police ou à un avocat», affirme l’agent sociocommunautaire du poste de quartier (PDQ) 23, Pierre Boudreau.

Si une personne se déplace au domicile de la victime, il faut composer rapidement le 911, souligne M. Boudreau. Pour obtenir de l’information sur ce type de fraude, il est possible de joindre l’agent sociocommunautaire au 514 280-0423.

Barricadé
Le 1er mars, à 1h30, un homme a composé le 911, car il avait reçu des menaces de mort d’un individu armé et que ce dernier cognait à sa porte. Les policiers du PDQ 23 se sont rapidement rendus sur place.

Arrivés sur les lieux, les agents ont découvert que le résident s’était barricadé dans son domicile et refusait d’ouvrir la porte aux policiers.

«L’homme était en détresse psychologique. Il ne croyait pas que c’était bien la police qui cognait à son domicile. Il était persuadé que c’était l’homme qui le poursuivait», raconte l’agent Boudreau, qui ajoute qu’aucune personne armée n’a été trouvée aux alentours de la résidence de l’individu.

Les policiers ont tenté de le raisonner pendant plusieurs heures. Le groupe tactique d’intervention s’est rendu sur les lieux, car les policiers ignoraient si le citoyen était armé.

«Le SWAT était présent, mais avant de faire une descente, un des agents du PDQ 23, formé pour réagir à ces situations de crise, a tenté une dernière fois de négocier avec l’individu. Il a réussi à le convaincre d’ouvrir sa porte. Nous voulions laisser la chance à la négociation», indique M. Boudreau.

Zone réservée
De nombreux automobilistes immobilisent leur véhicule dans les zones réservées aux arrêts d’autobus, nuisant ainsi grandement à la circulation.

«Dans ce cas, le chauffeur d’autobus ne peut se placer en parallèle avec le trottoir, ce qui obstrue ou bloque une voie de circulation. De plus, la dernière marche de l’autobus peut être très haute pour des passagers à mobilité réduite et pour les aînés quand ils doivent descendre directement dans la rue. Ce n’est pas sécuritaire», rappelle l’agent Boudreau.

Les personnes qui immobilisent leur véhicule dans une zone réservée pour le transport en commun est passible de recevoir une contravention s’élevant à 45$. Si le conducteur se stationne dans cette zone, l’amende s’élève à 142$ et il recevra deux points d’inaptitude.

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