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Le Conseil jeunesse de Verdun recherche une meilleure représentativité

Photo: Gracieuseté

Le Conseil jeunesse de Verdun (CjV), qui regroupe 15 jeunes âgés entre 12 et 25 ans, veut que des observateurs insulaires joignent ses rangs. Ils veulent aussi attirer des anglophones et des autochtones pour assurer une meilleure représentativité de la population.

Créé en 2015, le CjV a déposé en février son premier avis concernant la création d’un Pôle jeunesse au sein du parc Arthur-Therrien, sur la terre ferme. Les huit points apportés ont été bien acceptés par les élus lors de leur dernière séance publique, marquant du coup la reconnaissance officielle de leur mouvement.

L’instance consultative représente déjà une source d’inspiration pour d’autres arrondissements. Ahuntsic-Cartierville, Outremont et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce sont à développer des initiatives similaires.

«On leur fait part de notre expérience, on partage avec eux nos erreurs, tout en respectant les caractéristiques de leur territoire», affirme le président du Conseil, Nicolas Pilon.

Comités
Des comités de travail se penchent notamment sur les espaces publics avec la création du Pôle jeunesse. À la suite d’un sondage auprès de 140 jeunes Verdunois, un des groupes doit trouver une façon de créer une plateforme pour mettre en lien les personnes aux mêmes intérêts.

D’autres réfléchissent sur différents sujets comme les ventes-trottoir, les cinémas en plein air et les fêtes de quartier. Certains s’intéressent quant à eux à la participation citoyenne. Ils se sont rendus à l’école secondaire Monseigneur-Richard pour discuter démocratie et débattre avec les élèves.

«On aimerait utiliser les élections municipales de novembre pour que les jeunes nous disent ce qu’ils souhaitent et comment ils aimeraient voir apparaître leurs idées», raconte M. Pilon, étudiant en sciences politiques et philosophie de l’Université de Montréal.

Observateurs
Dix assemblées du CjV sont organisées chaque année. La prochaine devrait se dérouler à la mi-juin, au Centre communautaire Elgar.

«On ne veut pas être une élite donc on ne veut pas se limiter à 15 membres neutres, choisis aux deux ans par les élus, explique M. Pilon. C’est en incluant le maximum de personnes que l’on va réussir à prendre le pouls de la jeunesse, alors on invite aussi des observateurs».

Il est à même de rencontrer ses pairs puisqu’il travaille à l’accueil au parc de La Fontaine, à l’île.

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