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Le propriétaire du Golf de L’Île-des-Sœurs s’attend à recevoir sa mention «bar»

Photo: TC Media -Sophie Poisson

Avec la construction du tout nouveau club house, le propriétaire du Golf de L’Île-des-Sœurs a entamé les démarches pour y vendre des boissons alcoolisées. Plusieurs étapes doivent encore être franchies avant que l’arrondissement donne son aval, mais Pierre Emond est confiant de recevoir une réponse dans les prochaines semaines.

«Je veux avoir les mêmes droits que tous les autres golfs du monde, c’est-à-dire pouvoir servir de l’alcool, affirme M. Emond. C’est aussi donner aux gens l’opportunité de s’offrir de petits plaisirs en exerçant leur sport favori».

L’arrondissement explique que la demande de permis a été déposée en avril 2016 et qu’elle a été présentée aux membres du Comité consultatif en urbanisme (CCU) en décembre. Une première lecture du projet de règlement a également eu lieu lors du conseil d’arrondissement du 2 mai.

Une consultation publique est attendue le 30 mai, à 18h, à la salle du Conseil de la mairie d’arrondissement de Verdun. L’ouverture du registre s’ensuivra avec l’adoption, ou non, du projet.

«Ça devrait être une formalité, on ne peut pas avoir une réponse négative», soutient le propriétaire du golf. Il prévoit recevoir l’autorisation vers le mois de juillet, au moment où la construction de son chalet sera terminée.

L’avis des citoyens pourra influencer la décision du conseil qui n’assure pas à l’avance une réponse positive. Au terme du processus, la décision devrait être rendue le 27 juin.

Projet de longue date
Pour Pierre Emond, les demandes de consommation d’alcool sont fréquentes depuis des années.

«Lorsqu’on a remis nos plans de construction du chalet pour approbation et c’était déjà explicitement indiqué qu’on souhaitait un permis d’alcool parce qu’il fallait annoncer ce qu’il y aurait à l’intérieur», souligne-t-il.

Le permis pour bâtir le club house a été émis le 9 septembre. Comme les plans n’étaient pas conformes au règlement de zonage en vigueur concernant la vente d’alcool, M. Emond a dû faire une demande distincte de projet particulier de construction, modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI).

Cela signifie que la présence d’un bar est directement liée à la construction du chalet. Si les activités du golf devaient cessées cela entraînerait immédiatement la fermeture du bar.

Sécurité
Si la mention «bar» est obtenue, la vente d’alcool ne se limitera pas aux golfeurs. M. Emond évoque la possibilité qu’un Insulaire vienne pour boire un verre de vin et manger un steak dans son restaurant.

«L’alcool sera possible sur tout le périmètre extérieur du site et à l’intérieur du chalet, seuls la salle mécanique, le bureau et les toilettes seront interdits», précise M. Emond.

Il souligne qu’il a déjà une autorisation pour la consommation d’alcool sur le terrain.

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