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Des cheveux pour la cause

Photo: Gracieuseté - Cimon Parent


Un jeune Insulaire de 11 ans, qui fait partie de la Pré-Académie de l’Impact, a décidé de participer au Défi des têtes rasées Leucan. Sorin Ziane consacre son mois de septembre à récolter des fonds pour les enfants atteints de cancer. Celui qui a amassé 370$ s’est fait couper les cheveux en signe de solidarité, lundi.

«Je voulais aider les enfants qui ne sont pas chanceux comme moi en les encourageant à poursuivre le combat contre la maladie. On a commencé à contacter des membres de mon ancienne équipe et on a ensuite fait du porte-à-porte dans le quartier», raconte Sorin.

Avec un don de 25 $, par exemple, Leucan fournit à un enfant deux chandails adaptés pour les traitements et avec 500 $ il est possible d’acheter du matériel éducatif pour un mois dans une des salles de jeux des centres hospitaliers de la province.

Comme c’est la première fois que Sorin participe au Défi, il a appris à structurer sa campagne. Au départ, il avait notamment pensé entraîner des jeunes de son ancienne équipe de soccer de Verdun, mais l’initiative est arrivée trop tard dans la saison et elle n’a pas pu se concrétiser cette année.

Le jeune joueur a toutefois réussi en moins de deux semaines à atteindre, voire dépasser son objectif de 300$.

Rasage
La seconde étape de son Défi consiste à se faire couper les cheveux. Sorin s’est joint le 25 septembre aux 17 autres membres de l’Impact sur la pelouse du Stade Saputo où chacun leur tour, ils se sont vus raser la tête.

«J’ai déjà eu les cheveux courts alors je n’ai pas eu peur, assure le garçon. Après ça, j’ai pu passer un moment avec les professionnels, les saluer, leur demander des autographes et leur poser des questions.»

Sa contribution va s’ajouter à celles de toute l’organisation du Onze Montréal qui a récolté 15 860$.

Engagement
«J’ai mes deux plus proches collègues qui sont atteintes de cancer, donc je suis bien au courant des faits, rapporte la maman de Sorin, Laura Arsenie. Par contre, dans notre entourage, c’est une maladie rare alors j’ai trouvé que c’était une bonne idée qu’il soit sensibilisé à la cause. Un jour il est venu et il m’a dit, tu imagines qu’il y a des enfants qui ne peuvent pas jouer au soccer?»

Les parents ont contribué aux démarches de l’enfant, notamment en assurant l’impression de prospectus, mais c’est tout de même Sorin qui a sensibilisé son entourage. Il a d’ailleurs été épaulé par ses sœurs Sabina et Ilaria, ainsi que plusieurs de ses camarades.

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